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DE CARBONISATION.

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NOUVEAU PROCÉDÉ

près avoir été obligé de renouveler plusieurs fois complétement le personnel de son usine, qu'il est parvenu à trouver des ouvriers assez dociles pour ne point entraver ses opérations, et d'assez bonne volonté pour ne faire exactement -que ce qui leur était indiqué, sans s'inquiéter de ,ce qui pourrait en advenir. D'aussi constants efforts ne pouvaient manquer d'arriver à un succès complet, et MM. Houzeau et Fauveau ont obtenu, février 1835,. par ordonnance royale en date du perfectionnement de d'invention et de un brevet procédé de carquinze années pour leur nouveau Ionisation. -"-).' Les avantages de ce procédé, simple et ingénieux, qui consiste à remplacer la carbonisation ,ordinaire des forêts par Une carbonisation à l'usine, dans des caisses ou fours en fonte échauffés

extérieurement par la flamme perdue qui s'é-chappe ..des foyers, tiennent surtout en grande partie à ce que, -la carbonisation n'étant poussée que jusqu au point nécessaire 'pour chasser du bois l'eau et les.-gaz oxidants, le charbon qui .en

résulte conserve encore- une certaine proportion d'hydrogène, corps éminemment combustible, et très-propre à faciliter la désoxida Lion des mi-

nerais, avec la plus grande partie du carbone qui se trouve consommé en pure perte par les anciens procédés. En effet, l'examen fait au laboratoire de l'école des mines, par M. Berthier (voy. Ann. dès min.,

tom. IX, 3e liv., 1836), du bois carbonisé aux Bievres par le nouveau procédé , lui a dé -montré que ce charbon équivalait à o,535 de son poids en carbone. Or ,- le mètre cube de bois pesant dans cette localité de 375 à 38o .kilogr.,

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qui rendent d'après le nouveau système 220 kilogrammes de charbon, il résulte que celui-ci correspond a environ 31 ou 32 pour du car-

bone contenu dans le bois, qui n'en contient guère que 36 pour `7:: mais il conserve en ou-

tre une phis grande proportion d'hydrogène, qui augmente beaucoup son pouvoir calorifique. Examinons maintenant, sous le rapport de l'économie du combustible, les avantages que ce procédé procure. Par l'ancien procédé, on dépensait ,pour obtenir 1.000 kilogrammes de fonte,

environ 7 kilolitres de charbon de bois ayant

.séjourné quelque temps dans les halles, c'est-à-

dire en y comprenant le déchet qu'éprouve le charbon en volume, et qui, pour les Ardennes, est ordinairement évalué à un sixième, parce que

le bois de charbonnage y étant généralement tortueux, le charbon qui en résulte est trèssujet à se briser et à s'affaisser; ce déchet, ou si l'on aime mieux, cette réduction en volume, n'est,

dans la .plupart des autres localités, que de ,un douzième à un huitième. Sept kilolitres de charbon à l'ancien procédé, pesant environ 1.5oo kilogrammes, représentent

10 ; doubles stères de bois, quantité nécei-

saire. pour produire i.000 kilogrammes de fonte. grise de moulerie; or, comme d'après le nouveau procédé de carbonisation on ne dépense, pour

obtenir la même quantité et qualité de fonte,.

que 5 cordes 112. centièmes, l'économie en bois se trouve être de plus de moitié, et, si fon con-

vertit ces 5,12 doubles stères en charbon ancien, on voit que la consommation comparée de

combustible, par l'ancien et le nouveau procédé, est réduite d'environ 1.5oo à '7 38 kilogr.