Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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NOUVEAU PROCE DE.
par i.00d. kilogrammes de fonte; diminution qui, je n'en doute pas, sera, dans les fourneaux qui marchentqavec plus d'avantages que la plupart de ceux .des Ardennes, proportionnelle, en sorte qu'on peut prévoir que la consommation de combustible, comparée à l'ancien procédé descendra pour quelques usines au-dessous de o,6 pour i de fonte. On a fait dans ces derniers temps, dans plusieurs localités, des essais pour substituer le bois
DE CARBONISATION.
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quelque inconvénient à ne pas pousser assez la carbonisation, et que le point où il convient le mieux de l'amener est celui où le bois a perdu un tiers en volume. Comme ces expériences avaient pour but de constater jusqu'à quel point il serait possible de n'employer que du bois légèrement torréfié , ils ont constamment reconnu que, quand la
carbonisation n'était pas poussée jusqu'au point convenable , il en résultait toujours, au bout de quelque temps, des accidents qui forçaient de
nature au charbon de bois ; mais aucun .de 'Ces essais ne me paraît -offrir d'avantages
revenir à une carbonisation plus avancée..
réeWet ce qui semble, d'ailleurs, mieux démontrer;rqu'aucun des arguments qu'on pourrait présenter en leur faveur, les inconvénients qui en sdrit" réSultés , c'est que la plupart ont été aban-
ploi direct du bois, pourquoi celui-ci ne peut
dOnnés. L'emploi du bois cru occasionne, en effet, des- dérangements fréquents'et des embarras dans
chassé-es qu'aux dépens de la chaleur du fourneau,
le fourneau, et les minerais, ayant alors plus de tendance à se convertir en silicates et à passer dans les scories , rendent moins de fonte. L'emploi du nouveau procédé de carbonisation, au contraire, rend la marche du fourneau plus facile , plus régulière et plus rapide , en même temps que les produits sont très-sensiblement améliorés; c'est du moins ce que l'expérience a démontré jusqu'ici dans les usines où le procédé a été adopté. M. Fauyeau-Déliars aux Biêvres, et MM. Bellevue et Claudot à Montblainville , ont fait des essais et des expériences comparatives souvent
répétées, qui leur ont démontré, I° que toutes les fois qu'on substituait l'ancien charbon
-au nouveau, il y avait ralentissement bien senSible dans la marche du fourneau ; 20 qu'il y avait
Il est facile de concevoir, outre les inconvénients particuliers qui peuvent résulter de remoffrir les mêmes avantages que le bois carbonisé
par la nouvelle méthode ; c'est qu'en effet les matières volatiles qu'il contient ne peuvent être ou, ce qui revient au même, aux dépens du combustible lui-même, en sorte qu'il- y a des pertes considérables de calorique, et qu'il y a nécessairement une partie de bois consommée en pure perte, comme dans les procédés ordinaires de car-
bonisation de nos forêts. La théorie permet en quelque sorte de calculer approximativement les pertes. que l'opération de la carbonisation dans le fourneau même peut entraîner. On sait par exemple, en supposant, ce 'qui n'a pas lieu, Je cas le plus favorable, celui où l'oxygène et l'hydrogène contenus dans les. fibres du bois se dégageront à l'état d'eau, qu'il .faut six kilogrammes
environ de charbon pour carboniser ioo kilogrammes de bois. L.a quantité maximum de charbon, que l'on pourrait donc théoriquement obtenir ainsi, se réduirait à 3o pour fo , résultat