Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)

Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)

Page : Image 117

Révision de 29 janv. 2015 19:48:02, edited by Anonymes

229

NOUVEAU PROCÉDÉ

DE CARBONISATION.

les plaques des deux côtés, il faudrait avoir soin de changer le mentonnet de côté; la figure repré-

a une troisième qui est destinée à servir de porte, par où le bois se charge dans le four; un châssis en fonte, en forme de trémie (PI. VII, .fig. 6), armé

223

sente le côté droit, il faudrait par conséquent placer ce mentonnet en sens inverse pour le côté gauche.

La fig. 5 représente la plaque du dessus du

four qui se place en dedans des autres plaques, et

repose sur les mentonnets des plaques de derrière et latérales , et sur la plaque de devant, au. dessus de laquelle son extrémité appuie, ainsi qu'il est indiqué dans la projection horizontale des fours 5 et 6 ( PI. ri,fig. 1), et dans la coupe et la projection verticale (PI. via, fig. 1). Deux ouvertures de 3 pouces de diamètre sont indiquées vers deux des angles de cette plaque, et sont destinées à recevoir des tuyaux par où s'échappe une partie de la fumée et des vapeurs que dégage le bois en se carbonisant ; ces tuyaux, qui peuvent être exécutés en tôle ou en fonte, viennent se réunir deux à deux dans un autre tuyau d'appel en tôle, destiné à élever la fumée pour qu'elle n'incommode pas les ouvriers qui travaillent à la

partie supérieure. Il suffit d'un de ces tuyaux, comme l'indique le plan, pour deux fours; les petits tuyaux doivent être établis de manière à pouvoir se démonter facilement pour être nettoyés à volonté, car le goudron qui se dégage ne tarderait pas à les obstruer tout à fait. L'une des ouvertures de la plaque doit servir seule; celle

qui ne sert pas est condamnée et bouchée par la maçonnerie qui recouvre le tout. Les 4 tuyaux F, G, H, 1, avec les petits tuyaux qu'on appelle fumettes , sont représentés en projection horizontale dans le plan (fig. ), entre les fours 7 et 8 en I, et en projection verticale (fig. 2 et 3 ); la plaque de dessus, outre ces deux petites ouvertures, en

de gonds pour soutenir la porte (fig. 7), vient se placer au dessus de cette ouverture et s'assem-

1)1e avec la plaque, à l'aide de boulons et du collet qui règne tout autour de la base. On fixe les gonds à cette boite en fonte, ainsi qu'un support en fer destiné à empêcher la porte de tomber en arrière lorsqu'on l'ouvre , comme l'indique la coupe (Pl. VIII, fig. ), qui représente deux de ces portes, 1u ne fermée et l'autre ou verte. La fig. 6 représente en a la projection horizontale de la tré-

mie , en b la coupe en travers et eue la projection verticale dans le sens de la longueur ; cette pièce doit être moulée en châssis, et avoir seulement un demi-pouce d'épaisseur. Lafig. 7 représente la porte avec ses armatures en fer; a donne la vue en dessus , b la vue en dessous, c la coupe dans le sens de la longueur ; cette porte doit se mouler également en châssis et être aussi mince que possible , le cadre intérieur b est seul plus épais pour donner plus de solidité à la porte.

Lafig. 8 représente une embrasure ou chambranle d'une des portes latérales par où les fours se déchargent ; elle s'adapte et s'assemble à boulons avec les plaques de devant ( fig., 3); cette pièce reposant sur la plaque de fond n'a que trois côtés, a représente la projection horizontale et b la projection verticale vue de côté; elle est représentée en coupe dans les fours i et 2 ( P1.111,fig.

en projection horizontale dans les fours 3 et 4, et y est en partie masquée par le mur extérieur dans

lequel elle se trouve encastrée, en coupe et