Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)

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EMPLOI DE, LA TOURBE

Le quintal dont il est question ici est le quintal du Wurtemberg , qui se divise en ioo livres 104 livres ( poids de Cologne )

Le pied est le nouveau pied wiirtembergeois =127 lignes du pied de roi oP',832 = om,287. Il est divisé en 10. pouces et le pouce en Io lignes. pied o,680 du pied Le pied cube würternb.ergeois

cube de roi =o,o3445 mètre cube. Le zuber 0,6890 ferme 20 pieds cubes würtembergeois mètre cube. Le Mailer renferme 144 pieds cubes wurtembergeois ou 4m.e..,96o8

4',96o8.

Si maintenant nous comparons les nombres portés dans ce tableau, nous voyons que l'emploi de la tourbe au fourneau à réverbère a diminué notablement le déchet sur la fOnte : car la moyenne

des 16 fontes au bois a exigé ioe-,4 de fonte

pour produire ioo livres de-fente , ce qui donne un déchet de 7,8 p.; tandis,que la moyenne des 119 fontes à la tourbe 7 -exige 1o6i'v.,3, ce qui le déchet sur donne un déchet de 5,-9 fa-fonte aurait diminué dé près de 2 p. c-o quand on a substitué la tourbe au bois. 11 faut même remar-

quer que dans les fondages à la -tourbe inscrits dans. ce tableau, 4 proportion. de fonte mazée par rapport à la fonte monlée en seconde fusion est notablement plus grandesue dans les fondages au hois , et le mazéago produit -nécessairement un

plus eand déchet. La diminution surie déchet de la fonte ne. peut être attribuée, il me semble, qu'a mie plus baute température, et par suite à une fusion plus rapide que, produirait la tourbe: La très-grande combus-

AU FOURNEAU A RÉVERBÈRE.

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tibilité de cette tourbe parfaitement desséchée rend bien compte de ce résultat. On voit également, parie tableau, que le quintal de fonte a exigé moyennement 176 pointes de tourbe ou 90.e.,3 de bois ; ce qui donne pour la

valeur du pied cube de bois en tourbe 18,951 pointes, ou pour la valeur du mètre cube de bois ou du stère 55o, o pointes. Les essais faits dans les Landes ont prouvé que la tourbe pouvait être employée avec avantage dans les fours à puddler et de chaufferie. Il n'est pas douteux que l'on ne parvienne à employer ce combustible dans les hauts-fourneaux ; mais il sera probablement nécessaire pour cela qu'il soit

amené à un état de compacité plus grand que celui qu'il acquiert par la simple dessiccation à l'air. La dessiccation artificielle clans les fours remplira parfaitement cet objet; elle aura seulement l'inconvénient d'exiger un grand nombre de ces fours pour l'entretien d'un seul haut-fourneau ;

car, à en juger par l'exemple de Koenigsbrunn , cette dessiccation est extrêmement lente. On ne peut pas la hâter en élevant davantage la température du four; car la tourbe bien desséchée prend feu comme de l'amadou, et dans ce cas, il serait impossible d'éviter un embrasement de la masse. On parviendrait probablement à rendre le temps de la dessiccation plus court, en employant pour le chauffage une meilleure disposition que celle adoptée à Koenigsbrunn. On utiliserait évidemment beaucoup mieux la chaleur, si l'on faisait circuler l'air chauffé à travers des tuyaux de fonte

ou de tôle, traversant la masse de tourbe dans