Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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ESSAIS TENTÉS EN ALLEMAGNE 308 que les ouvriers exercés à la petite manuvre qu'il
POUR AMÉLIORER LE FER.
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paru important dans l'essai dont j'ai été témoin le 14 et le 15 octobre derniers. On venait en effet de commencer à traiter dans
après le 'Commencement de l'opération ; deux autres étaient projetées ensuite successivement à un quart d'heure d'intervalle. Dans les premières opérations , on avait cru devoir projeter jusqu'à cinq cartouches, mais ensuite trois cartouches. avaient été reconnues suffisantes , comme lorsque l'on traite la fonte de KOnigshiitte. En général il
le fourneau à puddler de la fonte provenant du haut-fourneau de Weiherhanuner, ,. situé près de Neustadt , entre Fichtelberg et Amberg, où
d'opérations, il faut employer une plus grande quantité de verbesserungs rnittel jusqu'à ce que
exige en ont fait l'application à une fonte qui, traitée par le 'Procédé ordinaire, donnerait du fer cassant à froid. C'est là surtout ce qui m'a
parait que lorsqu'on commence une nouvelle série
on l'obtient en traitant des minerais argileux ( thon
la masse des scories soit imprégnée des substances
plombagine, qui lui donnent un aspect cristallin et hétérogène. Elle produit d'assez bonne moulerie ; mais le fer qu'on en retire par le procédé d'affinage ordinaire est cassant àfroid et serait absolument impropre à la fabrication de la t6le. Cette fonte était coulée en plaques de 2 à 3 pouces d'épaisseur. On la cassait en fragments de 12 à 15 pouces de longueur, et on en chargeait 200 livres à la fois dans 'le fourneau à puddler. Elle coulait sans plus de difficulté que la fonte de K6nigshiitte , employée ordinairement, mais une
mençait à sécher, c'est-à-dire à se réduire en
eisenstein). Cette fonte est grise et parsemée d'un grand nombre de lamelles brillantes de
fois fondue elle était plus longtemps à sécher (trocken), c'est-à-dire à se réduire en une masse grumeleuse, que n'est cette dernière , de sorte que le brassage durait plus longtemps, et que chaque
opération durait en tout 3 heures et quelques minutes. Le mélange de sel marin, de peroxide de manganèse et d'argile, était projeté dans le fourneau par cartouches d'un quart de livre chacune , et brassé comme il a été dit ci-dessus. La première cartouche était projetée environ heure
que ce mélange y introduit. Au bout d'environ 2 heures L, la fonte comgrumeaux. Au bout de 2 heures , elle était compiétement réduite à cet état. On la formait alors en loupes ou balles qu'on portait successivement
au nombre de 7 ou 8 sous le marteau, où elles étaient forgées en massieaux. Dans cette opération il coulait autour de l'enclume une certaine quantité de scories. Le forgeage des massieaux durait environ 20 minutes, après quoi on rechargeait de nouvelle fonte dans le fourneau à puddler, après en avoir renouvelé la nappe d'eau intérieure, et y avoir rejeté une partie des scories tombées autour de l'enclume. Les massieaux obtenus devant moi, comme il
vient d'être dit, ont été réchauffés devant moi
dans les foyers d'affinerie , et forgés en plaques larges et épaisses pour être portés aux laminoirs à tôle. Ils ont donné un fer aussi nerveux et aussi propre à la fabrication de la tôle que celui qu'on retire ordinairement de la fonte de Kiinigshütte. J'ai pris des échantillons de ce fer,, aussi bien