Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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TRANSPORT 1NTÉLUECR
DANS LES MINES DE MOUILLE-
jusqu'à la recette, où il est recueilli. Au besoin, on Je remonte de la même manière.
galeries sont ,étroites, ou plus souvent de front.Ce
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On ne fait sortir les chevaux d'e la mine quequand leur santé l'exige. Leur écurie est placée dans le voisinage du puits, à côté du chemin d'air. Ils passent ainsi plusieurs années de suite , et ils v
dernier mode se prête mieux aux tournants, et donne plus de stabilité aux bennes. Le tableau suivant présente les résultats de ce mode de transport..
0.
deviennent presque toujours plus gras et plus beaux ; seulement leur vue s'afilliblit , ils sont plus
NOMS
sujets à la .morve , surtout quand ils sont soumis
DES MINES.
.des changements brusques de température. L'humidité du sol tend aussi à ulcérer leurs pieds;. fait à Côte-Thioaussi il convient, comme on lière , d'établir un plancher sur le sol de leur écurie.
Ces animaux deviennent d'ailleurs dans les minesd'une intelligence et d'une docilité remarquables. Un assez grand nombre d'entre eux sont
aveugles, et font leur service sans qu'on ait besoin 'de les guider à la main. Les chevaux sont attelés ordinairement à une benne à laquelle les deux traits sont attachés. 11 vaut mieux, pour qu'elle ait plus de stabilité , lier les deux traits à un bâton, dont le milieu porte un crochet qui s'attache à l'avant de la benne. Celle-ci contient habituellement 200 à 240 'kilogrammes. Elle est ferrée très-solidement, et pèse environ 8o kilogrammes. Son prix est de 3o à 33 fr. C'est ce qui a lieu à Rive-de-Gier, où les chevaux prennentla Ilouilleali pied *même des tailles. Mais à Saint-Etienne on emploie souvent à la fois
des traîneurs et des chevaux, en ne faisant parCourir à ceux-ci que les grandes voies de roulage.
Alors on attèle un chevà à deux bennes de tra neurs, contenant chacune eny,iron 120 kilogrammes; il les traîne à la suite l'ene de l'autre si les
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Mines de SaintÉt.tienne , mieux errées et. à etre. rnius meilleurs oue les précé-
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dents.
I
Ces chiffres de transport présentent de trèsgrandes différences. Cela tient à ce que les premiers sont pris dans des mines de Rive-de-Gier, qui en génétal sont mal airées, et où la mobilité du sol ne permet pas d'avoir des chemins en trèsbon état. Pour des mines de ce genre il ne faut compter que sur 7oo à 1 .200 ; pour les autres, qui sont beaucoup mieux partagées sous ces deux
rapports, on peut obtenir 1.70o à 2.800 en chemins de niveau ou sur des descentes douces. Ces résultats montrent combien on gagne à airer les travaux et à avoir de bons chemins. Dans les
grandes mines il y a -des cantonniers chargés