Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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TRANSPORT INTÉRtELS 43° On a vu plus haut que l'épaisseur des barres paraissait généralement trop liiible. Leur hauteur est aussi trop faible, parce qu'on n'a pas donné
assez de saillie au rebord de la roue. On a d'abord donné à cette saillie om,o13 , et on a été obligé de l'augmenter progressivement, parce que les roues sortent fréquemment de la voie, inconvénient encore plus grave dans les mines qu'à la surface. Il convient de lui donner Om,022 et même 0",o25, surtout si le chemin a des courbes roides (1). Alors, en donnant om,o25 au rebord de lahoue, o°,o35 à la profondeur de l'entaille, et om,o o pour le jeu , les barres devraient avoir om,o7o sur om,o15, et reposeraient sur des traverses distantes de om,o65.. L'augmentation du prix qui en résulterait serait bien compensée par la régularité du service et par la solidité du chemin.
Le devis d'un chemin de fer ainsi construit 2 et 3) , ayant une voie d'environ om,75 et destiné à porter des chars ne dépassant pas 1.200 kilogrammes, serait le suivant (fig.
Fer. 15k,50 par mètre , à of,36 5f,58 Traverses, entailles et coins. Les traverses. en chêne de i m. de longueur sur om,oii d'équarrissage, à of,75 deux entailles à of, 14 et deux coins à or, i 2. Les traverses étant à om,65 , cela fait par mètre i ,55 Pose. o ,3o Déblai et remblai ( prix moyen )
Prix du mètre courant,
o
7f,63
(1) Sur les grands chemins de fer, la saillie des roues qui ' n'était primitivement que de om,o2o, a été portée à om, ao et tout réceininent à om,35.
DANS LES MINE-5 DE HOLILLE.
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La plupart des chemins construits coûtent de 6
à 7 fr. le mètre. L'augmentation de prix serait donc d'environ un cinquième. Outre les deux espèces de chemins à rails plats et à rails de champ , il y en a une troisième espèce qui participe de l'une et de l'autre, et qui consiste dans des barres carrées clouées sur des traverses. A Côte-Thiolière, on s'est servi d'un chemin de ce genre, dont les rails avaient om,o3 ï de côté, et, étaient fixés par des.vis-à-bois sur des traverses de Om,I0, distantes de om,78. Afin de moins fati-
guer les vis- à-bois, les rails reposaient sur des traverses, dans de petites entailles de om,005 de profondeur. Les chars pesaient environ 5oo kilogrammes. Le devis de ce chemin est le suivant 5f,10 Fer. 18 par mètre, à of,36 Traverses équarries en pin , à 0f,50 par mèt o ,64 3 vis-à-bois par mètre o ,45 Fraisage et perçage du fer o ,22
Pose
Déblai et remblai Prix dir mètre
o ,3o o ,20 6f,91
Ce chemin ne présente donc pas d'économie notable sur les chemins à rails de champ, et il a le grave inconvénient signalé plus haut clans l'emploi des vis-à-bois. La construction des chemins de fer présente des particularités dans les courbes et dans les changements de voie.
Dans les courbes un peu fortes, les rails de champ étant plus sujets à des flexions , il convient de diminuer alors , même de moitié , la distance des traverses.