Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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TRANSPORT INTÉRIEUR 432 Sur les grands chemins de fer de Saint-Étienne
on élève ordinairement dans les courbes le rail extérieur de quelques? centimètres au-dessus du
rail intérieur, pour quo, dans le cas de la plus grande vitesse, la ligne transversale passant par les deux rails soit perpendiCulaire à la résultante
de la pesanteur et de la force centrifuge. Cette hauteur sotrouve alors exprimée par la formule V Y4 +
ceux-ci,
En C ( fig. 5) la barre extérieure est placée contre la face extérieure de l'entaille. La barre intérieure DC est séparée de la première par un coin de bois cloué à la traverse. L'extrémité de cette barre DC, effilée en biseau, est découpée de telle sorte qu'elle vient toucher la barre C E par le bas. Le haut seulement est échancré pour laisser passer le rebord de la roue. Le tout est maintenu par un coin ordinaire entre le rail CD et la face interne de l'entaille.
En D (fig. 6), l'entaille a la forme de deux
a étant la largeur de la voie, Via vitesse, R le, rayon de courbure, et g la pesanteur. Dansjes mines la vitesse étant très-petite, cette hauteur est modifiée par le mode d'action du moteur. Si le char est poussé par un homme, cette action est dirigée tangentiellement à la courbe,et tend encore davantage à faire sortir de la voie. On augmentera donc h, et on lui donnera 3 à 4 centimètres clans les courbes très-roides. Mais si lemoteur est un cheval, la traction s'opère suivant une corde de cercle, et tend à faire sauter pardessus le rail intérieur. Il conviendra alors de, poser les deux rails de niveau ou même d'élever le rail intérieur d'environ i ou 2 centimètres. Dans les changements de voie et les doubles voies de rencontre, on rapproche les traverses, on les fait plus fortes, et on les rend communes aux deux voies. La fie. 4 (PI.XI) représente la moitié d'une double rencontre du chemin de Roche-laMolière pour recevoir un chariot mené par un homme. Les six points d'intersection sont établis d'une manière particulière. J'en décrirai en dé-
tail deux, C et D, les autres étant pareils
DANS LES MINES DE ROUILLE.
à_
trapèzes adossés. D'un côté, les deux rails HD,
sont réunis et même soudés par leurs extrémités taillées en biseau. On cloue un coin entre eux, et on fixe le tout par deux coins ordinaires, chassés contre les deux faces de cette partie de l'entaille.
De l'autre côté les deux barres DC, DC', sont de même séparées par un coin cloué, et maintenues par deux coins ordinaires chassés extérieurement. Les extrémités de ces deux barres sont fendues horizontalement et recourbées seulement par le haut, tandis que le bas aboutit aux deux rails HI), FYD. Un pareil système devant être monté avec soin,
on l'établit d'abord au jour, et on numérote les pièces pour les placer dans la mine. Dans cette double voie il n'y a pas d'aiguilles mobiles, parce que les deux voies étant symétriques, et le chariot étant conduit par un homme, celui-ci l'introduit aisément sur l'une ou sur l'autre en poussant le char contre le rail extérieur. Mais habituellement on se sert en C, C' de deux
( fig. 7), rendues mobiles par une queue soudée qui pénètre la traverse, et est aiguilles
fixée au-dessous par un écrou. Quelquefois ces