Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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TRANSPORT INTÉRIEUR
seule pièce. Les quatre pèsent ordinairement 7o à kilogrammes; leur diamètre varie de Om,27 la hauteur à donner aux O",40. Et est limité par On a vu plus chars et par la roideur des courbes. om,o25. Sa rebord devait être de haut que leur Ce rebord peut être fait de largeur est de om,o2o. 4) s'oppose diverses manières. La forme a (ffg. mais la secousse faisant monter bien aux ressauts, celle-ci y reste; la forme b, , la roue sur le rail fer, employée d'abord sur les grands chemins de suite d'un facilite trop la sortie hors de la voie par composée d'un latéral
la forme e, mouvement plan inpremier élément vertical, et ensuite d'un cliné se raccordant avec lui, est préférable, en ce qu'elle s'oppose comme la première aux secousses latérales, et qu'elle permet à la roue de retomber n'est pas trop grand. à sa place si le déplacement
La largeur des roues, non compris celle du rebord, est d'environ om,o55. L'épaisseur moyenne de leur jante est de om,oin. Les essieux sont en fer, tourné à l'endroit où charges ordinaires de porte le coussinet. Pour les kilogrammes, ils ne doivent pas 600 à 1.200 essieux plus avoir moins de om,o3o à om,o4o. Des faibles en bon fer se sont cassés. bal11 faut que l'essieu soit fixé à la roue sans
lottement. Le moyen ordinaire consiste à introdans l'ouverduire l'essieu presqu'à frottement ture carrée un peu conique de la roue, à fermer pendant que les petits intervalles par des calles , tour pour la centrer avec la roue est placée sur un l'extrémité par un écrou e l'essieu , et à fixer aussi opérer comme pour les (fig. 1). On peut ouverture cylinvvaggons de Lyon : alléser une drique au moyen de la roue, y ajuster l'extrémité
DANS LES MINES DE HOUILLE.
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tournée de l'essieu, etfixer celui-ci par une goupilleg (fig. 3,), légèrement conique, enfoncée
dans une ouverture ménagée moitié dans le moyeu , moitié dans l'essieu. Les coussinets( /i'. 5 à 8) ont om,o35 à o",045
de largeur clans le sens de l'essieu. Ils sont en bronze, ou en fonte , ce qui est plus économique et vaut autant. Ceux en cuivre a sont placés dans une bride en fer (fig. 5), ou sont maintenus par un sous-coussinet en bOis b ( fig. 6 ) et par
deux boulons carrés, appliqués par des rainures contre les pièces a, b, et serrant le tout par une bride en fer cf. Les coussinets en fonte pour un seul essieu sont coulés avec des brides (fig. 7), et ont un sous-coussinet en bois. Au Janon , chaque coussinet en fonte (fig. 8) sert à la fois au collet
d'un des essieux et à l'extrémité de l'autre. Dans tous les cas, les coussinets doivent être placés sous
les sommiers, le plus loin possible de leurs faces externes, pour être à l'abri de la poussière de la houille qui peut tomber du char. L'huilage se fait deux fois par jour en arrosant simplement le collet. Quand on a des chars à.ben-
nes on les retourne; quand ce sont des chars à caisse, on peut, en les soulevant latéralement, opérer entre le coussinet et l'essieu un vide suffisant. L'huilage d'un char coûte of,o25 parjour. La charpente des chars à bennes se compose de deux sommiers longitudinaux de om,o8 de largeur sur om,16 de hauteur, réunis par trois ou quatre traverses, et recouverts par deux ou trois planches de peuplier de om,o35. Au Junon, ces chars ont 2m,5o de longueur sur on,,65 de largeur pour recevoir 4 bennes, contenant chacune 15o kilogrammes de houille. On met 7 de ces chars à la