Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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LErtRES 464 5° Le canal de l'Hudson à la Delaware qui mène
dans la baie de Rondout, sur l'Hudson, près dé Kingston, trente-six lieues an-dessus de NewYork, l'anthracite des mines voisines de la Delaware.Ce charbon, arrivé des montagnes à nonesdale par un chemin de fer de six .lieues et demie, entre là dans le canal qui a quarante-trois lieues. Le chemin de fer à coûté 1,600,000 fr. , Ou 256,000 fr. pat lieue, avec son matériel. Le canal .
a coiité 12,6dOmoo fr., ou 293,000 fr. par lieue.
6° Le chemin de fer de Pottsville à Sunbury, qui doit conduire au Schuylkill canalisé les pro-
duits des mines situées dans le Massif des monta-
gnes, entre le Susquehannah et les sources du
Schuyikill. Il est remarquable par des plans inclinés d'une extrême hardiesse; la pente de quelques-uns est de 25 et de 33 pour ioo; ils sont desservis par des moyens ingénieux et économiques. La longueur de ce chemin est de dix-sept lieues trois quarts. Il coûtera environ 6,000,000 de fr., .
soit 338,000 fr. ot lieue (I).
70 Le chemin de fer de Philadelphie à Reading, aujourd'hui en construction, qui fera concurrence à la canalisation du Schuylkill. Il aura vingt-deux lieues trois quarts, et coûtera avec lé
Matériel 35o,00O fr. par lieue environ. On se propose de le prolonger jusqu'à Pottsville; la dis-
tance de de PôttSville à Reading- est de quatorü
lieues. On aurait alors un chemin de fer continii de cinquante-cinq lieues, entre Philadelphie et le centre'de la vallée du Susquehannah. Outre ceS Sept grandes lignes,, diverses
) Ce chemin de fer n'aboutit pas directement à Pottsville ; il s'embranche, à une lieue environ de cette ville, sur le Mount-Carbon-Railroad. (
SUR L'AMÉRIQUE DU NORD.
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gnies de mines ont établi une multitude d'autres chemins de fer de moindre importance qui viennent s'y embrancher. lien avait été créé, à la fin de 1834, soixante-six lieues au prix de 6,000,000 de fr.; ce qui, joint aux deux cent vingt-trois lieues, et aux 71,300,000 fr. des sept communications pré-
cédentes, donne un total de deux cent quatrevingt-neuf lieues, et de 77,300,000 fr.
IL Progrès de l'exploitation de l'anthracite en Pensylyanie. En 1814, lorsque les Anglais tenaient les Américains bloqués dans leurs ports, et empêchaient la houille de Virginie d'arriver à Philadelphie par la voie de mer, qui était la seule praticable, quelques fabricants, qui avaient besoin de charbon, ayant entendu dire qu'il existait un gîte charbonnier près des sources du Schuylkill, en firent venir
à grands frais quelques charretées ; ils ne purent parvenir à l'allumer. L'un d'eux M. J.-P. Wetheavait profité d'un trou dans un rill m'a dit
champ, aujourd'hui couvert de rues, et qu'il y avait enterré l'anthracite pour s'en débarrasser. Le hasard fournit cependant une démonstration
irrécusable de la combustibilité de l'anthracite. Un
Cie ceux- qui en avait acheté l'avait, en désespoir de cause, abandonné en tas près de sa maison. Une nuit il fut éveillé par une clarté assez vive et par des pétillements : c'était l'anthracite qui s'était embrasé. On répéta les essais; on apprit
à manier l'anthracite : on construisit des four-
neaux de forme plus appropriée à sa nature. Maintenant il sert à tous les usages domestiques.
Au nord, sur le littoral, on ne consomme pas pas d'autres combustibles dans les cuisines et