Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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Ci/vilVIE MACHINE SOIJF4AN1E.
472VNTILÂ1 EMPLOtE rence d'un rayon R, en acquérant par degrés insensibles une vitesse rotatoire Rcù, en même temps qu'il fait équilibre à sa pesanteur , ou qu'il pousse devant lui sur un plan incliné une colonne rdm ascendante avec un effort tuyau montant étant , ( la section du 2 l'unité, ainsi que la densité de l'eau, et la force centrifuge de l'élément dm ou dr étant égale, comme on sait, au quarré de la vitesse angulaire 0) multiplié par sa distance r à l'axe de rotation ).
un moteur in 2
2
, ou nul,
si le tuyau à son extrémité est recourbé en sens contraire de la vitesse circulaire Rn ; enfin un .
moteur 4m
2
,
c_1
si le recourbement a heu en sens
Opposé à celui ci-dessus, en communiquant ainsi
à l'eau une première vitesse de rotation Ro, et une deuxième Rw dans le sens du tuyau, laquelfe. s'ajoutant à la première donne lieu finalement à Rn, et par suite à une une vitesse absolue Rn) force vive --(Rw
de l'extrémité sUpérieure de la colonne liquide ascendante gît' est égale à Vaght, l'eau n'aura à sa sortie que la eule vitesse circulaire et horizontale Rw , et par suite la machine aura produit la moitié de son effet maximum (le tuyau montant présentant un orifice d'écoulement très-petit par rapport à sa section ). Pour w infini , la vitesse d'écoulement (JR' devient Rw , et par suite égale à celle rotatoire : donc en recourbant le tuyau montant en sens contraire de cette vitesse Rw,on obtiendra alors la sortie de l'eau sans vitesse, et par alite un effet maximum. Si la vitesse R
En un mot, un tuyau horizontal droit ou courbe, étant constamment rempli de l'eau fournie par le cylindre vertical auquel il est adapté, dépensera en tournant avec la vitesse angulaire w
un moteur ou quantité d'action mm 2
ce rayon ;
tr-,3
, 2
si l'écoulement de la niasse in d'eau a lieu à la distance R de l'axe, et dans le prolongement de
2
Avant de rappeler ici quelques-uns des calc111§
exposés à la suite de mon mémoire sur les turbines hydrauliques, approuvé par l'Institut le 18 avril 1824, dans lequel je démontrai direc-
tement, ou indépendamment du principe des forces vives, que dans un 'canal courbe quelconque
tournant autour d'un axe, la force centrifuge communiquait ainsi deux vitesses Plm à l'eau , l'une
de rotation, et l'autre de translation dans le canal en question, en exigeant 2 quantités d'action chacune égale à
2
,
lorsque la sortie .de reàu
se faisait dans un plan contenant l'axe derotation,
je passe au ventilateur, premier objet de ce mémoire.
Sans doute une molécule d'air isolée, intro- 2. Calcul du de duite dans un ventilateur ou canal courbe tour- ventilateur Rouen. riant autour d'un axe, se conduira évidemment comme une molécule d'eau, en prenant les deux Vitesses égales Rw ci-dessus ; mais il n'en sera plus s'il s'agit d'un courant de gaz élastique de
reçu dans la machine en question même,