Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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VENTILATEUR EMPLOYÉ
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En effet, comme le fluide ira en se comprimant du centre à la circonférence, sa pression p vers cette circonférence ne sera donc plus p = Zrc,i'dr = 2 , comme lorsque la densité constante est 'égale à i ; et par suite la vitesse d'écoulement, due à cette-pression p , ne sera
plus V 2_, ou égale à la vitesse de rotati on nt°.
On a, pour déterminer cette pression croissante
p voy. Mécanique de Poisson ) l'équation diffépw'rdr ( p étant la densité croisrentielle dp , pour satite du fluide et égale à (i+0,00375xx) un nombre X de degrés du thermomètre centigrade , et pour K 7954,16 x g. , et Intégrant dans la supposition de x o , ou p depuis r o",76 x gD , c'est-à-
dire la pression atmosphérique, on aura en logarithmes ordinaires Log.
P ,o,76xgD,
2,3x2(795i,16) xgx (1,0375)
-
ta' 30 208
ou bien Log.. (It+ o,76 ) ub taule: .nsigafl
log. ( o,76 )
.412 373208
t.
( h étant la hauteur rcn mètres du manomètre à mercure fixé à la circonférence du ventilateur). Appliquant le calcul aux palettes du ventilateur de Rouen , on a 11. = om,67; w = 63 mètres, supposant .t o tours par seconde ; R>'=42 X 42= i364, et =0,0°484. 3'73208
COMME MACHINE SOUFFLANTE.
La hauteur h
o;76 ayant pour logarithme
-2 + 1,88081 + 0,00484=--2 ±i,83565, est
donc égale à 0,7685; ce qui donne om,0085 pour la hauteur du manomètre à mercure, en négligeant, ce qui est à peu près permis , l'excès de
chaleur dû dans ce cas à la compression. La vitesse
de l'air lancé serait égale à celle due à cette pression ajoutée à IL), ou égale à 84 mètres environ, s'il n'existait pas de tuyaux de conduite plus ou moins longs ,et si le jet d'air avait heu sans frottement par de petites ouvertures , de manière à ce que les filets fluides lancés se trouvassent tous à peu près tangents à une circonférence passant par l'extrémité des palettes mobiles 3. ConséSans pousser plus loin ces calculs qu'il convien- quence du cal. drait de refaire avec la machine sous les yeux, ou eu1 précédent: sur des données certaines et pour x variable on conclura de ce qui précède que le ventilateur employé comme soufflet ne dépense pas en général autant de force motrice que les cylindres à piston,
puisque ces derniers, pour une vitesse V9A-1-)--1d c.)11 à communiquer au fluide, sont obligés d'opérer en pure perte une compression préalable susceptible de fournir la vitesse ci-dessus, tandis que la machine qui nous occupe n'a besoin d'opérer dans le même cas que celle gh D , ou d'élever le (D et cl étant les densités du manomètre de
mercure et du gaz lancé ), tout en évitant d'ail-
leurs des soupapes, des variations dans le jet d'air, des frottements divers , ou autres inconvénients. En résumé, le ventilateur, il est vrai, exigera une vitesse rapide et uniforme, et donnera lieu à un frottement de l'air dans le tambour fixe, d'au-
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