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SUR LE MONT ETNA.

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RECIIERCHES

toutes les grandes coulées, qui ne se sont pas trouvées recouvertes par des déjections postérieures. Dans l'Auvergne,qu e je n'ai pas visitée aussi récemment, j'ai déduit] es pentes dela plupartdes grandes

coulées de leur longueur mesurée sur la carte de Desmarest , et de la différence de hauteur de leurs extrémités déterminée par M. Ramond. Pour les îles Canaries , je me suis servi des doninutiles. Je place sur le bord du sextant, derrière le miroir fixe , un petit morceau de papier blanc percé d'une ouver-

ture étroite qui correspond à l'axe de la lunette, dont l'instrument est pourvu. Sur la face extérieure du petit

morceau de papier est tracée une ligne noire dirigée perpendiculairement au plan du cercle gradué, et interrompue seulement par la petite ouverture dont j'ai parlé, et au milieu de laquelle cette même ligne noire répond. Je verse du

nées publiées par M. de Buch , dans sa description physique de ces îles, déjà citée plus haut. Quant à l'Islande, je n'ai pu avoir jusqu'à présent que des données imparfaites, qui m'ont cependant fourni une limite assez remarquable. Par les moyens que je viens d'indiquer, j'ai réuni 68 mesures de pentes de grandes coulées, nombre assez considérable, sans doute, pour que la loi qu'il s'agit de découvrir se trouve écrite dans leur ensemble. j'ai réuni ces 68 mesures en un tableau dans lequel je les ai rangées par ordre de grandeur, en notant en même temps la manière d'être de la coulée, à laquelle chacune des mesures se rapporte. ( Voyez tableau n° 5 à la fin du mémoire.)

En construisant le tableau, j'ai eu lieu de re-

'd'une certaine étendue. Je place alors le sextant au-dessus

marquer que les inclinaisons des coulées des volcans éteints de l'Auvergne et des bords du Rhin, y sont entremêlées comme au hasard, avec celles

du mercure en tournant la lunette verticalement, et je

des coulées sorties de l'Etna et du Vésuve, cir-

cherche à apercevoir dans le mercure l'image réfléchie de la

constance qui mérite peut-être d'être notée,comme

mercure dans un vase, de manière à ce qu'il forme une goutte assez large pour présenter une surface plane et horizontale

ligne noire que porte le papier. Lorsque j'y suis parvenu je suis certain que le rayon visuel, dirigé de l'image de la ligne noire dans le mercure à son image dans mon oeil, ne peut s'écarter de la verticale qu'en raison de ce que cette ligne

n'est pas sans épaisseur, et de ce que l'ouverture faite dans le papier a une largeur sensible ; mais ces deux sources d'erreur peuvent très-aisément être atténuées, de manière à ce que le maximum de leur effet possible soit nécessairemen t au-

dessous d'une minute. Étant une fois sûr de la verticalité du rayon -visuel qui part de l'image de la ligne noire réfléchie dans le mercure, je n'ai plus qu'à amener l'image d'un objet quelconque, réfléchie sur le miroir mobile, à coïncider avec celle de la ligne noire, pour avoir sur le lim-

be de l'instrument l'angle compris entre la verticale et une ligne menée du centre de l'instrument à l'objet dont il s'agit, objet qui peut être un point éloigné de la surface

d'une coulée de lave, d'un glacier, d'une route, d'une rivière, etc.

offrant une vérification nouvelle de la ressemblance complète, à certains égards, de ceux des volcans modernes et des volcans anciens qui ont produit des coulées de lave.

Le contenu du tableau dont il s'agit peut être résumé ainsi qu'il suit Toutes les grandes coulées de lave , même celles qui sont sorties des régions supérieures de l'Etna , et à plus fille raison celles oui sont sor-

ties de montagnes moins élevées, ont réussi à atteindre, avant de perdre leur fluidité, les terrains

peu inclinés situés au bas des montagnes. C'est sur ces terrains presque plats, ou bien au bord de la mer, que leur mouvement s'est arrêté, et