Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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VENTILATEUR EMPLOYÉ
COMME MACHINE SOUFFLANTE.
on pourra juger ainsi du degré de justesse des
ce dernier cas, qui était le plus défavorable, sur-
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résultats.
Je déterminais la compression de l'air sortant des tuyères à l'aide de manomètres à eau formés avec des tubes de verre ayant de millimètre d'épaisseur et 5 millimètres de diamètre intérieur.
Je les avais courbés à l'avance de manière à leur donner les formes eeee, ffff (fig. 3). Ils contenaient de l'eau dans les parties (Yu°. cce,
hhh.
Je lisais les di.fférences de niveau qui s'établissaient
d'une branche à l'autre, sur une règle très-bien divisée en millimètres et placée verticalement entre les deux branches du manomètre. Comme celles-ci n'étaient distantes l'une de l'autre que de deux centim. environ, il m'eût été facile d'appré-
cier à moins d'un millimètre la division correspondante à chaque niveau, si l'eau du manomètre avait été tranquille ; mais il n'en était pas ainsi, le niveau variait sans cesse, et les oscillations dans chaque branche étaient souvent de plus d'un centimètre pour les fortes pressions ; c'est alors qu'elles atteignaient leur maximum. Cependant, comme elles étaient en général assez régulières,
je pouvais facilement amener le zéro de la règle au
point milieu de l'oscillation du niveau inférieur, puis je lisais le niveau supérieur en prenant aussi le milieu de son oscillation. Je crois pouvoir ré-
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tout si la différence de niveau ne s'élevait qu'a 2 ou
3 centimètres. layalenr de_P , tirée de la formule, ne doit ,être regardée comme bonne que jusqu'au
deuxième chiffre décimal, et encore ce chiffre peut-il être trop fort ou trop faible de deux unités.
L'erreur peut donc être de 4 centièmes de kilo., et si l'on transforme les poids en volume, en pieds
cubes par exemple, il sera possible que l'erreur sur le résultat soit d'un pied cube environ.
Dans mes observations sur chaque tuyère (fig. 3) je me servais toujours de deux manomètres
placés fun en k, dans une ouverture faite exprès, et l'autre dans la tuyère même. La basse température du courant d'air aurait pu faire geler l'eau du
deuxième manomètre, s'il avait été tenu longtemps dans sa position devant la tuyère , mais il ne fallait pas une demi-minute pour une observation, et on le retirait aussitôt après. Quant à l'autre manomètre, le voisinage des fourneaux suffisait pour maintenir sa température un peu au-dessus de zéro. Je pensais d'abord qu'il pouvait être nécessaire de placer l'extrémité de la branche horizontale de ff exactement dans l'orifice extérieur de d d; mais je n'ai pas tardé à voir qu'un enfoncement de plusieurs pouces dans la tuyère ne produisait pas d'effet sensible sur la différence des
pondre de l'exactitude de ces observations à moins d'un demi-centimètre de hauteur (l'eau pour celles où il y avait le plus d'agitation, c'est-à-dire quand la différence de niveau était de 12 à 20 centimètres.
niveaux. Le rapport entre l'orifice du tube- mano-
Quand la pression ne dépassait pas 6 à 7 centimètres , les oscillations n'excédant souvent pas 2 à 3 millimètres pendant plusieurs secondes, on pouvait la noter à i ou 2 millimètres près. Dans
manière notable, non plus que la position de la règle portant les divisions ; car cette règle était fort mince et restait toujours dans le même plan que les deux tiges verticales du manomètre. Tome XI, 1837. 7
métrique et celui de la tuyère ayant toujours été très-petit, je ne pense pas que la présence du manomètre ait pu modifier l'écoulement de l'ai r dune