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VENTIÉATEUR EMPLOYÉ, ETC.

été remises très-promptement dans le fourneau pour reconnaître si la force motrice n'avait pas changé pendant le temps qu'avait duré l'expérience, la vitesse des ailes n'a pas éprouvé de variation sensible. On sait cependant, d'après ce que j'ai

dit sur la manière de mesurer cette vitesse, que l'erreur n'a pu être que de trois tours au plus par minute. Il suit de là que lorsque les ailes du ventilateur ont une vitesse de 654 tours par minute, la dépense

par deux buses présentant ensemble une surface de 24o ."',2 et soufflant dans un fourneau, est à la dépense qui aurait lieu par les mêmes buses soufflant dans l'air, comme 195,5 : 24o,2, c'està-dire un peu plus des quatre cinquièmes. Je crois probable que les deux derniers termes de cette proportion resteraient les mêmes, quelles que fussent les dimensions des buses et la vitesse des ailes; mais je n'ai pu faire aucune expérience pour le constater, parce que je manquais du temps nécessaire, et que j'avais déjà tant de fois dérangé les travaux de la fonderie, que j'ai craint d'abuser de la complaisance de MM. Martin. Les mêmes raisons, et surtout les dépenses qui seraient devenues indispensablespour reconnaître la quantité de force motrice absorbée par le ventilateur dans les différents cas, m'ont empêché de rechercher les lois que suivent les variations de cette force. Si ma dernière supposition sur la constance du rapport de l'écoulement dans le fourneau et dans l'atmosphère est vraie, pour avoir la quantité d'air lancé dans un ou plusieurs fourneaux par le ventilateur, il faut calculer le volume Y avec l'une des formules (i) ou H indiquées ci-dessus , et prendre les quatre cinquièmes du résultat.

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MÉMOIRE .Sur les terrains volcaniques des environs de Naples. .Par M. DIJFRÉNOY Ingénieur en chef des mines.

Le désir d'étudier les phénomènes qui président 'a la formation des terrains volcaniques, m'a conduit à visiter les environs de Naples. L'activité sans cesse renaissante du Vésuve fournit l'occa-

sion trop rare d'assister aux épanchements des roches ignées, et de suivre les lois que la nature s'est imposées dans son désordre apparent. Depuis longtemps je connaissais les montagnes trachytiques du -centre de la France, et je voulais saisir les différences qui caractérisent leurs' cratères, formés par soulèvement des cratères d'éruption qui sont particuliers aux volcans modernes. L'un et l'autre de ces terrains se présentent sous forme de montagnes coniques ; mais lorsqu'on les

examine avec soin, on remarque bientôt que si les formes extérieures de ces montagnes ont de l'analogie, leur structure présente souvent des différences essentielles qui font supposer qu'elles ne doivent pas leur élévation à la même cause ; c'est cette étude qui a conduit M. Léopold de Buch à adopter son ingénieuse théorie des cratères de soulèvement, dont le principe, d'abord contesté-, est maintenant généralement adopté il est vrai que les géologues ne sont pas complétement d'accord sur l'application de cette théorie, -car quelques,uns, tout en reconnaissant qu'il est T07ncXJ, 1837.

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