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TERRAINS VOLCANIQUES

cation de ce tuf est prononcée, on y observe même une disposition commune à la plupart des roches

arenacees, qui consiste à présenter des strates Les conciles de tuf se relèvent circulairement.

obliques au plan des couches. A l'entrée, les couches plongent de 12 à 140 au S. ao. E. , et dans chacun des points de cette enceinte l'inclinaison change et se dirige dans le même sens qu'une gé-

nératrice du cône qui passerait par ce point. Nulle part on ne von de coulées de laves : l'uniformité de composition n'est altérée que par la Le trachyte forme un

monticule au centre.

présence du trachyte, qui forme le petit monticule

placé au centre de la cavité. Cette circonstance donne au cratère d'Astroni une ressemblance complète avec Santorin et le Cantal. Le trachyte affecte des caractères assez variés : ses parties extérieures, généralement Hancha-ires et dures, présentent quelquefois des taches plus foncées, comme à Pianura ; seulement ces ta-

ches, répandues d'une manière irrégulière, ne

donnent pas à la roche la structure schisteuse. Sur la masse, qui est d'un gris foncé, se détachent de .nombreux cristaux de feldspath blanc : leur cassure est très-lamelleuse, ils ne sont pas traversés, comme le feldspath du Mont-Dore, par une infinité de petites fentes qui le font désigner sous le nom de feldspath vitreux. L'inclinaison régulière des couches du tuf d'As-

troni ne permet pas de regarder cette colline comme formée par des éruptions de matières

boueuses, ou par l'accumulation de cendres produites à différentes époques : la seule manière de concevoir sa formation est de supposer que les couches de tuf, d'abord horizontales, comme on l'observe encore dans une partie de la campagne de Naples, ont été soulevées circulairement par

DES ENVIRONS DE NAPLES.

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l'arrivée du trachyte. Le monticule que j'ai

signalé dans l'intérieur même du cratère (J. 8, pi. III), nous révèle f existence de cette roche et son mode d'action. La Solfatare nous offre un autre exemple trèsremarquable d'une montagne conique présentant au centre une vaste dépression en entonnoir, dont le pourtour est formé de couches régulièrement stratifiées (J. Io, Pl. III), tandis que le centre est occupé par des masses de trachyte sans connexion avec le massif principal de la montagne ; de sorte qu'au premier examen on reconnaît que ces deux parties distinctes doivent leur origine à des causes différentes. La Solfatare s'élève presque immédiatement sur le bord de la mer; elle est isolée de toutes parts ; cependant les couches du tuf dont elle se compose se rattachent par une pente douce aux couches du Pausilippe et des environs du lac d'Agnano , qui se relèvent vers le massif trachytique central. Le diamètre de sa circonférence est d'environ i 4 oo mètres, et son cirque intérieur peut en avoir 52o de large. Sa crête ne se tient pas à une hauteur uniforme, elle s'abaisse fortement du côté de Pouzzol , située au pied même de cette colline, et du côté de l'échancrure qu'elle présente. Son point culminant, élevé au-dessus de la

mer de 200m.75, est de trachyte altéré; cette roche se trouve principalement dans l'intérieur du cratère, dont elle constitue la plus grande partie de l'escarpement, sans toutefois s'élever

jusqu'au sommet.. Il en résulte que le trachy-te , qui forme le point le plus élevé de la Solfatare, est séparé de la masse principale par une certaine portion des couches de tuf. Cette circonstance particulière sert encore à montrer la manière dont Tome XI, 1837.

Selfata're-

Trachyte au centre.