Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)

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à toutes les différentes sécrétions : telles cpie le

lait, labile,

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EXTRAITS.

, etc. , sans la présence d'aucun

corps étranger qui aurait pu servir à former de nouvelles combinaisons.

Kirchhof découvrit que de l'amidon dissous dans des acides étendus d'eau se transformait, à une certaine température, en gomme, puis en sucre de raisin; et cependant il n'y avait là aucune combinaison entre les elements de l'acide et ceux de l'amidon, car on n'observa jamais aucun dégagement de gaz. En traitant la dissolution par des hases, on retrouva tout l'acide employé ; la dissolu-

tion ne contenait que du sucre, dont le poids dépassait légèrement celui de l'amidon employé.

Quelque temps après, Thenard découvrit une nouvelle substance, le peroxide d'hydrogène, dont

les éléments ne sont retenus entre eux que par une affinité très-faible. Sous l'influence des acides, ce corps ne se décomposait pas ; mais sous l'influence des alcalis, on voyait une tendance de ses éléments à se séparer ; il se formait une fermen-

tation lente avec un dégagement d'oxygène, et il y avait formation d'eau. On vit bientôt que nonseulement des corps solubles dans cette substance produisaient cet effet, mais même que d'autres corps organiques et inorganiques, tels que le manganèse , l'argent, le platine, l'or, la fibrine, etc.,

agissaient de la même manière sur cette substance. Cette décomposition a lieu par la seule

présence du corps étranger, en vertu d'une force qui nous est encore inconnue, sans que ce corps soit - entré pour la plus petite partie dans la nouvelle combinaison, car les recherches les plus minutieuses ne pouvaient faire découvrir en lui la Plps.,petite altération.

Edm. Davy reconnut que si on humecte du pla tine excessivement divisé avec de l'alcool, celuici en s'allumant rend le platine incandescent, et que l'alcool est transformé en acide acétique s'il contient de l'eau. Tout ceci mena à la grande découverte de Dcebereiner, , qui consiste eu ce que

l'éponge de platine a là propriété d'allumer un courant d'hydrogène dirigé sur elle. Cette décou-

verte fut suivie de près par celle de Dulong et Thenard, qui trouvèrent que le platine ne possède pas seul cette propriété ; que d'autres corps, tels que l'or, l'argent, le verre, agissent de même, mais seulement lorsqu'ils sont exposés à une assez

haute température, tandis que pour le platine, l'iridium et les autres métaux qui accompagnent le platine, cet effet a lieu même beaucoup au-dessous de la température de la glace fondante. On

reconnut l'analogie entre le phénomène de la transformation du sucre en alcool par la présence

d'un corps étranger insoluble, et celui de la décomposition du peroxide d'hydrogène en eau et en oxygène par la présence du platine, de l'argent, de la fibrine et de quelques autres corps également insolubles. On ne connaissait aucun cas analogue à celui de la décomposition du peroxide d'hydrogène par la présence d'alcalis dissous dans cette substance, car à cette époque on n'avait pas encore reconnu l'analogie de ce phénomène avec celui de la formation du sucre au moyen d'amidon et d'acide sulfurique. On retrouve quelque chose de semblable dans une des hypothèses sur la formation de l'éther. Suivant cette hypothèse, sulfurique s'emparerait d'une partie de l'eau contenue dans l'alcool, et formerait ainsi l'éther ; niais

on ne pouvait pas expliquer pourquoi d'autres 12.