Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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CHIMIE.
expliquent comment il se fait que l'action du gaz oléfiant, pour retarder l'union du gaz hydrogène et oxygène, est beaucoup moins forte que ne l'est celle de l'oxide de carbone ; pourquoi le gaz olé-. fiant ne retarde la combinaison des gaz oxygène et hydrogène que dans le cas seulement où son
volume excède de beaucoup celui du mélange explosif; et pourquoi son action s'accroît notablement à une température élevée. Quand le gaz oléfiant est ajouté en grande proportion à un mélange explosif, son affinité plus faible pour l'oxygène est compensée par sa masse ; mais même alors il est incapable de s'approprier chimique-
ment une portion de l'oxygène pour former de l'acide carbonique, comme cela a-lieu avec l'oxide de carbone.
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ENTE A1TS.
le gaz qui s'est dégagé , on y met le feu, et l'on présente à la flamme un morceau de verre. Si le gaz hydrogène est pur, le verre ne se ternit pas, parce qu'il ne se produit que de l'eau ; mais s'il renferme de l'arsenic , le verre se recouvre d'un enduit métallique, qui a la forme de zones concentriques. On peut aussi recevoir la flamme dans un tube de verre d'un demi-pouce de diamètre, et,
7 à 8 pouces de largeur, incliné de 45° sur le jet. S'il y a de l'arsenic dans le gaz , il s'en dé -
pose sur la partie du tube qui est .en contact avec la flamme, il se fait un dépôt d'acide arsénieux un peu au-dessus , et on sent une notable odeur d'ail à l'extrémité du tube. On reconnaît, de cette manière, la présencede l'arsenic dans une dissolution qui n'en renferme que7,-,'-7,7 de son poids.
12. Description d'un procédé propre à séparer de très-petites quantités d'Amerrie des substances dans lesquelles il se trouve mélaus;é; par M. Marsh. ( Edim. Journ. , octobre i836.)
13. Nouveau procédé pour la pré paration de
Lorsque l'acide arsénieux, en dissolution dans l'eau pure ou dans de l'eau chargée de substances organiques quelconques, se trouve en contact avec
ment suivi, et qui consiste à décomposer les eaux-
de l'hydrogène à l'état naissant, il est réduit, et l'arsenic est entraîné par ce gaz, avec lequel il se combine. On remplit ces conditions en versant de l'acide sulfurique étendu dans la liqueur, après y avoir introduit un morceau de zinc parfaitement
pur. On peut se servir pour cela de la lampe ordinaire à gaz hydrogène, ou de tout autre appareil analogue. Pour reconnaître la présence de l'arsenic dans
rIODE ET DU .1311ÔME ; par M. Bussy.
Phar. , t.
( Journ. de
23, p. 17)
Le procédé d'extraction de l'iode généralemères des soudes de varec au moyen de l'acide sulfurique concentré, est, comme on l'a reconnu depuis longtemps , sujet à donner des résultats très-variables, en raison de ce qu'une portion de l'iode passe souvent à la distillation, soit à l'état d'acide iodhydrique , soit à l'état de chlorure d'iode , et que , dans l'un et dans l'autre cas, il en résulte toujours une perte assez notable dans la quantité du produit. Pour éviter cet inconvénient , M. Soubeiran Tome A r , 1837.
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