Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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EXTRAITS.
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disposé à l'attribuer à de l'eau hygroscopique. C'est donc le sulfure d'azote N Su. Ce composé ne se forme qu'en très-petite quantité, et il s'en produit moins avec le chlorure ordinaire qu'avec celui qui est saturé de soufre.
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Les matras employés pour là plupart de -mes épreuves eudiométriques sur l'air commun, ont une capacité de LSO à 250 centimètres cubes. Leur
col a une longueur d'environ 15 centimètres, et une capacité comprise entre le tiers et le quart de celle de la boule, pour que l'absorption de l'oxygène atmosphérique puisse se mesurer dans le col.
17. Emploi dit plomb pot&
CliUDIOMETRIE ; par
M. Th. de Saussure.(Bibl. un. de Genève, t. 8.)
On sait que la grenaille de plomb mouillée, et agitée avec de fair en absorbe le gaz oxygène à la température atmosphérique. Cette propriété, restée jusqu'à présent sans application , fournit, par une agitation continuée au plus pendant trois heures, un procédé qui peut faire évaluer la pro-portion du gaz oxygène de l'air jusqu'à sa. millième partie, et qui offre à plusieurs égards des avantages sur les euchomètres les plus usités.
Le vase où je fais ordinairement cette opération est un matras nu une cornue dont le col est mastiqué à son ouverture avec une virole de métal, pourvue extérieurement d'échancrures destinées à recevoir une clef. Cette virole contient un écrou qui ne pénètre qu'à quatre ou cinq millimètres dans la virole. A cet écrou s'adapte un bouchon de métal à vis, à tête carrée , qui s'enChâsse aussi dans une clef; il y a un rebord large de six millimètres, muni en dessous d'un anneau de cuir gras qui s'applique sur la virole du matras.
Ces clefs servent à serrer fortement la vis du bouchon de métal, et à empêcher l'attouchement immédiat de ce vase avec les mains pendant sa clôture:
Le verre de ces vases ne doit pas avoir moins d'un millimètre d'épaisseur, pour qu'ils ne soient pas exposés à se casser par l'agitation de la g,renaille; les grains de celle-ci doivent être les plus petits de ceux qu'on trouve dans le commerce, 88 pèsent environ un gramme.
On en prend pour chaque analyse un poids bien déterminé, et à peu près égal à un cinquième du poids de l'eau requise pour remplir le matras.
La quantité d'eau qu'il faut ajouter à la gre-
naille sèche doit être égale à un dix-septième -de
son poids, une plus ou moins grande dose de liquide retarde l'oxidation du plomb. La liqueur ,m excès a d'ailleurs l'inconvénient de former une écume nuisible à la détermination du volume du gaz, résidu de l'absorption. L'eau qui mouille la g7enaille n'équivaut pas ainsi à un et demi pour cent du volume de l'air soumis à l'analyse. On expose, pendant deux ou trois heures à l'air libre, le matras ouvert, chargé de grenaille humectée, , pour abréger, on en renouvelle l'air avec un aoufflet dont le tuyau se termine par un tube re'.:ourbé. Après avoir observé la température et la pression, on ferme le matras avec les clefs dont ai parlé- précédemment. Si l'on analyse un air différent de l'air atmosphérique , l'on substitue lu matras eudioniéttiqu.e une petite cornue mu-