Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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cédé de M. Balard , il faut employer au moins 430 p. en poids d'oxide rouge de mercure pour 100 p. de chlore et sept à huit fois autant d'eau que de mercure , agiter fréquemment, et faire en sorte qu'il n'y ait aucune élévation de tempéra-. ture. Avec les proportions indiquées il se forme de foxichlorure noir de mercure , mélangé d'un
EXtr RAITS.
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dissolution en repos pendant une heure; après quoi on la fait chauffer à ioo° pour expulser le chlore
non combiné, et on y ajoute 295 grains (2 a t. )
d'oxide d'argent récemment préparé; on fait bouillir le tout pendant o minutes, on filtre, et, en évaporant avec soin jusqu'à siccité, on a de. l'acide iodique parfaitement pur.
petit excès d'oxide , et la liqueur, qui tient en dis-
Il n'existe pas d'acide chloriodique. Ce prétendit
solution l'acide hypochloreux, ne renferme pas de chloride , ainsi que cela aurait lieu si l'on employait une proportion moindre d'oxide. Si l'on opérait à chaud, il se produirait à la fois du chloride et du chlorate de mercure. En distillant la liqueur qui surnage l'oxichlo, rare jusqu'à réduction à moitié, on obtient une dissolution très-pure, mais étendue, d'acide hy-
acide n'est qu'un chlorure d'iode, que l'eau décompose en acides iodique et hydrochlorique , avec dépôt d'une quantité variable d'iode. Surla préparation et les propriétés de PACIDE HYPERIODIQUE; par M. Bengiegser de Pforzheim.
(An. der. phar., t. 17, p. 254.)
pochloreux.
Cette dissolution détruit immédiatement les
couleurs ; elle peroxide le fer métallique ; elle.. dissout l'iode; elle transforme instantanément l'a-
cide oxalique en acide carbonique, et elle peut servir à cause de cela de réactif propre à consta-
ter la présence de cet acide, ainsi que de ses combinaisons salines. Elle n'agit aucunement sur les acides citrique et tartrique.
2.6. Nouvelle méthode pour préparer fAcint ionioun; par M. Tompson. (Phil. Mag. , dé-
cembre i36.) On introduit dans un vase convenable 126 gr. d'iode (i at.) avec 24 onces d'eau; on f'ait passer à travers le mélange un courant de chlore pur, jusqu'à ce qu'il soit devenu incolore, et on laisse la
Le procédé que j'ai suivi pour me procurer l'acide hyperiodique diffère de celui de MM. Ammer-
müller et Magnus. J'ai d'abord préparé de l'hyperiodate basique de soude d'après la méthode de ces chimistes, en ajoutant toutefois du carbonate de soude au lieu de soude caustique au chlorure , en y d'iode , et j'ai porté la liqueur à faisant passer en même temps du chlore gazeux, jusqu'à ce qu'il ne se précipitât plus de sel basique. J'ai trouvé que sept parties de carbonate de soude sec sur une partie d'iode sont précisément suffisantes. MM. Ammermidler et Magnus avaient, comme
on le sait , mis à profit la propriété de l'hyperiodate neutre d'argent de se décomposer avec l'eau en sel basique et en acide hyperiodique libre, pour obtenir cet acide pur ; mais comme la préparation du sel d'argent neutre est un peu longue, j'ai cherché un autre -procédé j'ai