Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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CRIME.
EXTRAITS.
La majeure partie des métaux est oxidée par l'acide hyperiodique aqueux. Il agit sur la limaille de zinc même à la température ordinaire : si on emploie un excès de zinc, l'acide est complétement réduit, l'iode est mis à nu, et le zinc se transforme en oxide. Il en est de même de la limaille de cuivre ; mais il se forme ici de l'iodate de cuivre, qui se précipite en flo-
le nitrate de cuivre un précipité vert serin, dont la couleur devient plus foncée par la chaleur. Les
cons blancs. Le fer métallique se change en oxide ferrosoferrique. Le mercure se transforme en protoxide. Le plomb métallique et l'étain en feuilles ne sont que très-peu attaqués par cet acide. Si l'on sature complétement l'acide par du carbonate de sou de, de telle manière que la dissolution soit tout à fait neutre, la liqueur offre une réac-
tion acide après la précipitation par le nitrate neutre de baryte ; il se précipite donc un sel barytique basique. Les sels de plomb et de chaux se comportent tout à fait de même que le sel de ba-
ryte. L'hyperiodate de plomb est blanc, mais il devient jaune par la chaleur ; il est également précipité en jaune de la solution chaude : ce changement de couleur est dû., comme MM. Ammermiiller et Magnus l'ont bien démontré pour le sel d'argent, à une perte d'eau, puisqu'il suffit de la simple dessiccation à l'air pour le colorer peu à peu en jaune , sans qu'il ait subi la moindre décomposition. Des phénomènes semblables ont lieu avec les proto et deutosels de mercure ; si à
de l'hyperiodate neutre de soude on ajoute du
protoni trate de mercure , il se dépose un précipité jaune , qui , à une douce chaleur, devient rougebrun; avec le deutosel de mercure il se forme un
précipité blanc, qui devient jaunâtre par la chaleur. L'hyperiodate neutre de soude donne avec
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proto et tritosels de fer donnent des précipités jaunes blanchâtres. Tout ces précipités se dissolvent facilement dans l'acide nitrique étendu.
28. De l'action de rOXIDE DE CARBONE sur quel-
ques oxides , sulfitres et chlorures métalli ques; par M. Gobel. (J. d'Erdmann , 1835 p. 386.)
J'ai examiné comparativement l'action du gaz
oxide de carbone sur quelques oxides , sulfures et chlorures métalliques. Pour cela j'ai placé la substance métallique dans un tube de verre échauffé
par la flamme d'une lampe, et j'ai fait passer à travers ce tube un courant de gaz, préalablement desséché au moyen 'du chlorure de calcium, et dont je pouvais régler le volume à l'aide d'un robinet adapté au vase producteur.
L'oxide de cuivre est très - promptement réduit, même par le gaz humide, et reste incandescent dans toute sa masse jusqu'à ce que la réduction soit complété. L'oxide rouge de fer est promptement ramené à l'état d'oxide noir , et celui-ci est ensuite réduit complétement à une chaleur plus élevée main-
tenue pendant longtemps. L'acide molybdique est transformé en onde brun violet; l'acide tungstique est transformé en oxide bleu ; foxide de nickel est entièrement réduit. L'oxide de chrôme et l'acide titanique n'éprou-