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enfin lavées à l'eau pure dans des tonneaux tour-.

nant sur un axe. Les morceaux ou rognures de cuivre étant placés dans des caisses dites à oxidation , avec la bouillie de sel marin et de vitriol préparé précé-

demment, en couche d'un demi-pouce d'épaisseur, on abandonne ces substances à leur réaction mutuelle. Les caisses à oxidation sont construites en planches .de chêne, assemblées sans clous dé

fer, et placées dans une cave ou dans tout autre lieu d'une température modérée. Le mélange salin, qui s'est en partie transformé en sulfate de soude et en chlorure de cuivre, ab-

sorbe l'oxygène de l'air, dont l'action sur le cuivre métallique , ne tarde pas à donner un hydrate d'oxide cuivreux,qui se forme d'autant us promptement que les surfaces en contact avec l'air sont plus étendues. Afin d'obtenir ce contact d'une sur-

face plus étendue, pendant les trois mois que dure cette opération, on retourne toute la masse une fois par semaine, avec une pelle en cuivre, en la transportant ordinairement dans une deuxième caisse qui est proche de la première, puis en la replaçant dans cette dernière. 'Au bout de trois mois on enlève toute la masse des rognures qui ont été attaquées et rongées, et on la place dans une sorte de patouillet. où ion

EXTRAITS.

chlorique à 150 Baumé, on agite, puis on laisse reposer 24 ou 36 heures. Dans une autre cuve, qu'on nomme cuve au bleu, on jette également, pour chaque 6 seaux ou mesures de schlarn acidifié, 15 seaux semblables d'une solution d'alcali caustique à 9° Baumé, qui doit être incolore et filtrée avec soin.

Quand la première cuve (e) est restée en repos un temps suffisant, on verse dedans, pour chaque seau de schlam, un seau d'eau pure.

Lorsque tout est ainsi préparé, on place près de la première cuve (e) les ouvriers qui doi-

vent y puiser, et près de celle au bleu (f) ceux qui doivent l'agiter. Les premiers transportent avec célérité le schlam dans cette dernière cuve

OÙ les seconds le mêlent et l'agitent tout le temps nécessaire pour que la masse commence à prendre de la consistance; ils la laissent en repos pendant 36 à 48 heures. Ce temps passé, on lave toute la masse ; dans

ce but on l'agite en versant de l'eau , on laisse reposer, on tire à clair, et on répète cette manoeu-

vre jusqu'à ce que le bleu ne contienne plus de trace de potasse. On place alors le dépôt sur un filtre, et on le maintient pendant quelques semaines à l'état humide et exposé à l'air. La matière colorante est alors pressée dans le filtre, dé-

cherche, avec la Plus petite quantité d'eau, à extraire du schlam oxidé qui s'est formé toutes

coupée, puis desséchée à l'air libre, ou à une

les parties salines qu'il contient. Ce schlam lavé est filtré, puis jeté, au moyen de seaux qui en contiennent 3o livres, dans une cuve où n'est soigneusement divisé. Polir chaque 6 seaux de schlam ainsi jetés dans la cuve, on ajoute 12 livres d'acide hydro-

qu'après la plus parfaite dessiccation que la couleur

température qui ne dépasse pas 25° R. Ce n'est acquiert le plus brillant éclat. ( Polytech. Journ. von Dingler, vol. 6o, 6e liv. )