Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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EXTRAITS
mais qui cependant .manquent quelquefois -.leurs opérations. Le bas prix auquel on livre les yerres au commerce prouve qu'il n'y entre que très-peu. d'or. On n'emploie jamais le pourpre -de cassms
immédiatement, mais une -.solution d'or et de l'oxide d'étain, de telle sorte que le pourpre se produit dans la masse même pendant la fusion. Toute la difficulté corisiste dans le dosage exact des ingrédients. On réussira toujours en procédant comme je vais le dire. On prépare d'abord un verre blanc plombeux en faisant fondre ensemble un mélange de 5 p.
de quartz, 8 p.. de minium', i p. de salpêtre et p. de potasse on jette2ce verre dans l'eau pour on prend une livre l'étonner et on le le broie;
de ce verre ou fondant, on y ajoute 3 loths dé borax cristallisé,
de quent d'Oxide d'étain ,3-4 de
quent d'oxide d'antimoine et la solution de la. quatre-vingtième partie d'un ducat d'or (1).. On introduit ce mélange dans un creuset que. l'on expose à. la chaleur:dune verrerie .ordinaire pendant douze à quatorze heures. Après ce temps on le retire et on le place dans un four à recuire; où il doit subir un refroidissement très-lent. On détache le verre du creuset et de l'écume dont il est recouvert, on le divise en fragments plus on moins gros, et en faisant subir à ceux-ci une seconde cuisson à une température bien ménagée,
ils prennent la belle couleur rouge de rubis.
Il est de la plus grande importance de chauffer le verre à une température convenable; si cette température était trop élevée ,. et même si l'on pro(1) La livre = 467 grammes ; le lotia 14,6 ; le _vent 3s,,6 ; le ducat pèse 3s,1.
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longeait son action pendant trop longtemps, la masse resterait incolore , sans pourtant qu'il se séparât d'or métallique , et, le plus souvent, il deviendrait impossible de lui faire reprendre la couleur de rubis. Le degré de chaleur le plus convenable paraît être celui qui est nécessaire pour fondre le verre coloré en améthiste par l'oxide de manganèse, degré qui est bien connu de ceux qui s'occupent de la préparation des verres colorés.
Pour doser l'or avec une grande exactitude, Un en dissout mie certaine quantité dans de l'eau régale, on étend la dissolution de beaucoup d'eau,
et on se procure ainsi une liqueur titrée, dont on mesure telle fraction que l'on .veut en la plaçant dans un éprouvette, graduée... Il est indispensable pour le succès que la dissolution soit très - acide, afin . que cet acide puisse réagir sur l'oxide d'étain. Il convient aussi
qu'elle soit très-étendue d'eau pour que l'or se trouve uniformément disséminé dans toute la masse du verre.
Le dosage de l'étain ,. donné plus haut, est propre aux verres ordinaires. Pour les verres à bijouterie il ne faut en prendre que -t; quent pour les verres destinés etre. soufflés, il faut, au contraire, en employer un quent, parce qu'alors la coloration se manifeste .plus facilement. L'oXide d'antimoine ne contribuant en rien .à. la coloration du verre, on peut le supprimer sans aucun inconvénient.