Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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EXTRAITS.
sur un verre de montre, il ne se dégage que de l'acide acétique. C'est là le procédé le plus simple que l'on puisse employer pour purifier fair d'une .chambre.
78.. Sur plusieurs combinaisons nouvelles. de PLATINE; par M. Deibereiner. ( Ann. der Phar., tome 17, p. 250.) On sait que M. L. Gmelin a 'obtenu le platinocyanure de potassium en mêlant ensemble une dissolution de chlorure de platine et une dissolution
-de ferrocyanure de potassium, et que le platinoéyanure de potassium forme dans les dissolutions de protonitrate acide de mercure, un beau précipité bleu de Salait. Ce précipité est composé de platinocyanure de
mercure et de protonitrate du même métal. Il détone par la chaleur, en lançant des étincelles. L'acide muriatique le dissout avec dégagement de gaz nitreux et d'acide hydrocyanique , et donne .une liqueur incolore qui n'est pas précipitée par le sel ammoniac. L'acide nitrique étendu non bouillant le fait revenir blanc en lui enlevant du mer-
cure, .et la matière blanche redevient bleue ou rouge quand on la fait digérer- dans une dissolution de protonitrate de. mercure. La substance blanche est un platinoéyanure de mercure contenant 1 at. de cyanure de platine PtGy. . 1 at. de cyanure de mercure HgCy.
0,48
.
.
.
0,5'2
Elle se décompose par la chaleur sans détonation,
«en laissant 48 de platine. Quand on la distille