Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)

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11'

Ce

nÉ DEUXIÈME FUSION.

MOULAGE DE LA FONTE

résultat est, (l'après ce que m'ont dit

MM. Martin, trois ou quatre Ibis plus considérable que celui que l'on obtient dans des fourneaux semblables, en y introduisant l'air avec de petites buses et des soufflets à 'pistons cylindriques mus par une machine à vapeur de la force

de dix chevaux. ( roir p. 91 les détails sur là force motrice du ventilateur.) Dans la fonderie de MM. Barker on fond environ 2.000 kilogrammes par heure dans deux four neaux recevant chacun six tuyères, entretenues à la fois par un ventilateur beaucoup moins grand

que celui de MM. Martin, mais dont les ailes tournent avec une plus grande vitesse. Le venti-

lateur de MM. Barker est mis en mouvement par quatre très- forts chevaux, tirant à la fois à plein collier pendant trois ou quatre heures par jour. J'ai obtenu très-exactement la quantité de

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amasser une grande masse de fonte dans les 'four-

neaux et couler de fortes pièces; on en brûle un peu plus lorsque, ayant à couler un grand nombre

de Petites pièces, on est obligé de ralentir la marche des fourneaux afin de ne fondre qii'au fur et à mesure des besoins. Sans cette précau, la fonte mise en fusion séjournerait trop longtemps an 'fond du fourneau, ce qui pourrait avoir de graves inconvénients, car les pièces à tion

mouler réus§issent en général d'autant mieux que la fonte est plus chaude.

II arrive souvent encore que, dans un même jour, et avec le même fourneau, on ait à couler 'des pièces qui doivent contenir des mélanges divers dé fontes brutes, d'origines différentes; alors,

coke brûlé pair les fourneaux en faisant un relevé sur le registre de fusion que MM. Martin ont bien voulu me communiquer.

pour éviter une fusion commune, on met un lit de coke beaucoup plus considérable qu'a l'ordinaire entre la dernière charge du premier mélange de fontes brutes et la première charge du second. On consomme ainsi un léger excès de combustible, mais on a l'avantage, en réglant bien l'écoulement de la fonte, de pouvoir sépa-

On a brûlé en 1835 dans leur usine, 2.972 quintaux métriques de coke pour fondre en tout 12.352 quintaux métriques de fonte

Dans les deux plus fortes fonderies du département, on fond chaque jour de la semaine,

composés comme il suit Fontes brutes diverses Jets de mouleries, fragments de pièces manquées repassées aux fourneaux

9 378 q. m. 2.974 12.352

Ce qui revient à 24 kilogrammes de coke par quintal métrique de fonte mise en fusion. On en brûle un peu moins lorsqu'on fait marcher la fusion aussi rapidement que possible pour

rer les deux espèces.

dimanche excepté, depuis trois heures après midi jusqu'à six heures du soir. Un seul fourneau suffit le plus souvent. Cependant il n'est pas rare que deux fourneaux soient en activité à la fois; un seul fondeur suffit dans tous les cas ; il est aidé par

quatre manuvres qui préparent et montent les matériaux sur un plancher établi à 2 ou 3 pieds au-dessous du niveau du gueulard. 'Les qualités de la fonte de seconde fusion sont

extrêmement variables, et dépendent surtout de