Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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NOTICE SUR LE CHAUFFAGE 348 satisferait aux nécessités de l'ordre public comme aux intérêts bien entendus des propriétaires de machines, et il n ous semble que l'administration serait
fondée à intervenir pour la rendre obligatoire. Il ne s'agit pas ici d'un médiocre intérêt général ; car cela touche au développement de la puissance mécanique de la France. Les bateaux à vapeur non compris, il existe en ce moment dans le pays plus. de ,7oo machines à- vapeur, dont la force totale, exprimée. en nombre rond, est de 22,500 chevaux. Ces machines, en leur supposant une activité moyenne de seize heures sur vingt-quatre, produisent le travail journalier de 45,000 chevaux, ou celui de 45o,o0o hommes exercés à la fatigue. Leur accroissement annuel suit une progression rapide; la moyenne des six années, 183o à 1835, a été de 131 machines; le chiffre de la seule année 1835 est de 293. Or, tout fait présumer qu'un tel essor n'est pas près de s'arrêter. Il importe donc que l'obstacle que nous avons signalé
soit levé, et que sous ce point de vue les chances
de la prospérité publique cessent d'avoir des limites. Nota. Depuis la rédaction de cette notice, qui est extraite du compte rendu des séances de l'Académie des sciences, une addition importante et ingénieuse a été faite chez Mme Collier au distributeur fumivore ; le tisage du charbon, dont il a été fait mention ci-dessus, a été remplacé par un mouvement oscillatoire de chacun des barreaux qui composent la grille. Les mâche-fers qui se forment dans le foyer sont brisés par ce moyen et s'échappent à chaque instant. La PI. 1111 et son explication font: connaître les détails relatifs à ce perfectionnement.
DES MACHINES A 'VAPECJII.
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EXPLICATION ,DES PLANCHES VI ET VII.
Planche FI, Distributeur fumivore de iJi. Collier. A. Trémie qui "contient la houille. B, B' Cylindres broyeurs. Le cylindre B reçoit son mouvement de la machine à vapeur ir l'aide des moyens de communication suivants a'. Tambours sur lesquels passent des courroies qui leur transmettent le mouvement de la machine
à vapeur. On se sert de l'un ou l'autre des tambours a, a' , suivant que l'appareil est placé devant l'une ou l'autre des deux chaudières. On fait passer la courroie sur l'une des trois portions cylindriques uni forment chaque tambour, selon la vitesse que l'on veut obtenir. h'. Roues réunies avec chacune des roues c, c', par une corde sans fin. c , d. Roues fixées sur les axes d, d, d'. Arbres verticaux sur lesquels sont montés les projecteurs C, C'. L'arbre d' porte une vis sans fin , qui transmet un mouvement de rotation à la roue e. Cette roue est montée sur un axe qui porte une deuxième vis sans fin, qui fait tourner la rouef fixée à l'axe du cylindre B. f. Roue dentée montée à l'antre extrémité de l'axe du cylindre B.
g, g'. Roues d'engrenage qui ont pour but de communiquer à. la roue h, montée sur l'axe du
cylindre B', un mouvement en sens contraire de celui du cylindre B.
L'axe du cylindre B' peut être à volonté rap-
proché ou éloigné de celui du cylindre B au moyen du mécanisme suivant.
j. Point fixe autour duquel peut tourner le bras de levier k, qui porte l'axe du cylindre B'. 1. Vis qui sert à faire mouvoir le bras de levier k. in. Vis qui servent à faire mouvoir les tourillons