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Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)

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TERRAINS VOLCANWES

ces fragtuf y contient une grande quantité de qu'il a été soupçonner ments, qui pourraient faire moderne, mais en même remanié à une époque possède une stratification très-régulière. Disposition " temps il tuf près du la plus instructive est à quelques miSalvatore. La coupe sentier traverse la lave nutes avant le point où le l'encaissent, et dont

de 182o; les escarpements. qui présentent une sucla hautefir est de 25 à 3o pieds, incohérents. cession de couChes de tuf et de galets couches épaisOn distingue principalement trois b (e. VIII lig. 3), ses , ou assises, de tuf ponceux sépacohérents, lesquelles sont à grains fins peu rées par des petites couches a de cinq à six pouces de puissance composées presque exclusivement de

de galets de roches de la Somma mélangées de fragments de calcaire saccaroïde blanc etde ce quelques roches micacées. La stratification b tuf est régulière, de plus les couches épaisses déjà pluphénomène que j'ai signalé présentent le sieurs fois et qui est si fréquent dans les grès; relalequel consiste dans l'obliquité des strates ainsi tandis que des couches

tivement aux plans horizontale couches est presque la séparation des angle de 35 les strates sont contournés et font un à 40° avec l'horizon. Les couches de tuf ponceux à grains fins b contiennent des blocs assez considérables provenant de la Somma , ils sont reconnaissables à l'état cristallin de la pâte, et surtout aux nombreux

cristaux -d'ampingène caractéristiques de cesdelaves anciennes ; On y trouve en outre des blocs, tradolomie , et chite avec cristaux de feldspath, de connue. de roches micacées, dont l'origine est peu blanc conde calcaire saccaroïde Lés fragments

tiennent quelquefois des cristaux d'idocrase et crantres minéraux particuliers au Vésuve,

DES ENVIRONS DE NAPLES. .

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Un fart de la plus haute importance est que

quelques-uns de ces blocs calcaires sont recouverts

de petites serpules analogues à celles qui s'atta-

Serpules sur

chent encore actuellement sur les roches qui bor- cd,e,isrebsl!'ts caldent les côtes de la Sicile; ces serpules, malgré leur lés aanisnleetruf..

extrême petitesse, ne sont nullement altérées, on dirait que ces fragments calcaires ont été re-

tirés récemment du sein des mers. La présence de fossiles si délicats atteste, peut-être encore d'une manière plus certaine que la stratification régu-

lière du tuf, que cette roche s'est déposée sous une certaine profondeur d'eau , et que la hauteur considérable à laquelle elle s'élève. à l'ermitage de Salvatore , est due à une cause postérieure à sa formation. Je n'ai pas été assez heureux pour recueillir de ces pierres si précieuses pour l'histoire du Vésuve, mais j'en ais Vu un échantillon très-remarquable dans la collection de M. le comte de Lamarmora à Turin; ce savant l'avait recueilli .précisément dans le ravin dont je viens d'indiquer la coupe; M. de Lamarmora , voyant tout l'intérêt que nous présentait cet échantillon, a eu la géné-

rosité de le donner à M. de Buch. Une preuve

aussi irrécusable du redressement des nappes de

la Somma ne pouvait être mieux placée qu'entre

les mains de l'auteur de la Théorie des cratères de

soulèvement. M. Pilla de Naples possède plu-

sieurs échantillons semblables , il les a recueillis sur les pentes de la Somma qui regardent Ottajano..

Les blocs de calcaire et de roches micacées avec cristaux sont beaucoup plus abondants dans le tuf qui forme les escarpements du Fosso-4 Grande que dans le ravin du Salvatore. lien existe

Jusqu'à la crête de la Somma , mais ils sont 25%