Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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TERRAINS VOLCANIQUES
au jour dans son escarpement intérieur, et on peut les étudier facilement en le gravissant du côté du Fosso-Grande. La nature de ces coulées est presqu'identique , elles diffèrent seulement
par la grosseur de leurs parties contituantes; elles ont l'aspect général d'un porphyre composé d'une pâte d'un gris clair et de cristaux de. pyroxène et d'amphigène. Ces derniers, de beaucoup les plus abondants, ont fréquemment plusieurs lignes de
diamètre. On y distingue en outre quelques lamelles brillantes qui paraissent appartenir à du Ryacolithe, et des parties vitreuses d'un jaune très-clair analogues au Péridot. Quant à l'espèce
Nat., des lavees
de pâte qui enveloppe les cristaux, elle est caverneuse et peu homogène; examinée à la loupe elle contient aussi beaucoup de cristaux d'amphigène parfaitement terminés, qui contribuent à donner à cette partie la couleur grisâtre clair qui lui est propre. Ces petits cristaux sont surtout abondants près des cellules dont les surfaces sont hérissées de
ae ta. Somma . pointes trapézoïdales. M. G. Rose annonce que la
pâte contient en outre du Labrador. Il me paraît plus probable qu'elle est également formée d'amphigène ; sauf quelques lamelles qu'on peut rap-
porter à du Labrador, je n'ai point vu de cristaux appartenant à cette espèce minérale. Les analyses que j'ai faites des laves de la Somma ne
conduisent à aucune conclusion certaine sur la nature des minéraux de l'ordre du feldspath qui existent dans ces laves; elles y indiquent seulement
une assez grande quantité de potasse, mais cet
alcali est probablement dû au mélange intime de cristaux microscopiques d'amphi gène. Les différentes nappes de laves se distinguent par la grosseur des cristaux et leur abondance,
DES ENVIRONS DE 'NAPLES.
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ainsi que par la compacité de la pâte ; les parties extérieures des nappes sont moins cristallines que le centre, et leur surface supérieure est scoriacée et souvent tortillée de manière à présenter encore les traces du mouvement. Mais aussitôt que les r laves de la Somma ont une certaine épaisseur, Epaisseu des laves elles sont criseulement de om,Eso à om,So , alors de la Somma. stallines et possèdent la structure granitoïde. La puissance de ces nappes est rarement au-dessous de deux mètres , quelques-unes cependant n'ont pas au delà de or=',3o à om,50. 11 en est une qui certainement a plus de 15 mètres de puissance;" la lave qui la compose se désagrège facilement, de sorte que sa place dans l'escarpement est marquée par une concavité peu prononcée ; la partie du sentier qui la traverse, sans être dangereuse, est d'un accès plus difficile. La nappe qui forme
la Punta Nasone , cime la plus élevée de la
Somma , a environ six mètres de puissance; elle présente quelques fissures dans leeens de là pente; qui pourraient faire présumer qu'elle est composée de plusieurs lits, mais ces lignes de séparation ne sont que des fentes sans continuité. La surface supérieure de cette nappe est irrégulière comme celle des laves, et porte encore des traces certaines de fluidité. Son inclinaison surpasse 3o degrés dans plusieurs parties de sa longueur. Cette nappe repose sur un amas considérable de matières peu cohérentes analogues à des scories; il dérange la stratification assez régulière de l'escarpement
et parait remplir une cavité. La nappe supérieure ne se retrouve que sur une faible partie de la Somma, mais on voit au contraire les inférieures se prolonger sur presque tout son pourtour; on remarque facilement cette disposi-
Régularité des nappes ciels Somma.