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DES ENVIRONS DE NAPLES.

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TERRAINS VOLCANIQUES

cendres ; néanmoins les masses qui recouvrent Pompeï et Herculanum n'appartiennent pas à

cette classe de matières volcaniques, tandis qu'elles

sont complétement identiques avec les tufs ponceux. Les cendres, ainsi que nous le dirons plus tard, n'ont joué qu'un bien faible rôle dans cette mémorable catastrophe. Pierres Enfin le Vésuve lance, au commencement de rejetées par le Vésuve. la plupart des éruptions, des pierres dont le volume est quelquefois considérable ;j'en ai vu dans le Piane plusieurs qui avaient de 12 à 15 pieds de hauteur, et qui , d'après leurs autres dimensions, devaient peser plus de 8o tonneaux ou 800 quintaux métriques. ;Ces espèces de bombes volcaniques sont composées des mêmes éléments que

les laves, mais leur texture est essentiellement différente. Elles sont vitreuses et cristallines à la manière de certains trachytes, et sans aucunes vacuoles; elles contiennent beaucoup de cristaux de pyroxène vert lamelleux, des grains hyalins blancs, des lames de mica rougeâtres et du péridot. L'état cristallin et la composition de ces blocs ont une

identité vraiment remarquable, de sorte que leurs caractères extérieurs suffisent pour les faire

distinguer à la simple vue des autres produits du Vésuve. Sur les bords du Palo il existe une assise de roche compacte d'environ deux mètres de puissance, visible dans l'escarpement intérieur, entièrement analogue à ces blocs rejetés. La texture lithoïde de cette assise et des bombes volcaniques, qui ne se reproduit que dans les laves qui par leur épaisseur ont dû se refroidir lentement me fait présumer que ces roches cristallines ont éprouvé un refroidissement lent et gradué, Peut-être l'assise du Palo est-el le seulement l'oper-

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cule du cratère porté à sa place actuelle par un flot de laves qui l'aurait soulevé à l'état solide; il se pourrait également que les blocs rejetés fussent des fragments de ce même opercule. Outre ces produits principaux , on recueille au Vésuve différents minéraux tels que du fer oligiste , du Cuivre muriaté , du sel marin, etc., qui sont le résultat de la sublimation.

Les laves altérées par la vapeur muriatique , ou modifiées par les eaux, qui s'échappent quelquefois avec abondance des flancs du volcan, présentent des différences assez notables avec les caractères généraux que j'ai indiqués comme habituels aces produits du Vésuve. Mais ces laves sont Blocs sur les pentes exceptionnelles et toujours circonscrites dans unpe- du Vésuve.

tit espace. On cite encore, comme appartenant au Vésuve, les blocs de calcaires compactes et cristalins, et les fragments de roches anciennes, que l'on trouve en abondance sur les pentes de la Somma; mais j'ai déjà annoncé que ces blocs faisaient partie du tufponceux qui recouvre] espentes de cettemontagne. Il paraît, il est Vrai, d'après les descriptions. de Breislack , qu'il existe aussi quelques blocs de cette nature sur le cône même du Vésuve, ce ggi.

fait encore supposer à plusieurs géologues que ces roches ont été rejetées par le volcan. L'identité complète entre ces blocs et ceux qui sont répan-

dus en si grande abondance sur les flancs de la Somma, et leur différence avec les bombes volcaniques que le Vésuve lance à chaque éruption .me

paraissent deux raisons bien puissantes pour croire que les blocs calcaires sont entièrement étrangers au Vésuve. En outre, si ces blocs avaient été rejetés par le Vésuve, ils devraient ,être beau-

coup plus abondants sur le cône central que sur