Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINÉBALES.
posant par l'ammoniaque, après l'avoir dissous dans l'eau. L'oxide d'étain obtenu a été réduit avec de la résine et un peu de borax. En composant un bronze avec i i de cet étain et too de cuivre, et l'analysant au moyen de l'acide nitrique par le procédé ordinaire, il a trouvé que la quantité à retrancher de l'étain donné par l'analyse, pour en avoir l'exacte proportion, est de
- c'est-à-dire que, si on trouve 12 d'étain, il faudra seulement prendre II. Mais cette correction
ne varierait-elle pas pour différentes manipulations? Ménz. de l'Acad. roy. de Turin, t. 38. )
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48. Analyse d'un ÉTAIN allié; par M. P. Berthier.
Cet alliage est employé pour la gravure de la musique. Il est en feuilles de 2 à 3 millimètres d'épaisseur, d'un beau poli, et d'une couleur intermédiaire entre le blanc d'étain et le gris de plomb. Par le frottement il exhale l'odeur de l'étain, mais beaucoup moins fortement que l'étain pur. On peut le plier deux ou trois fois sur lui-même, mais il se déchire assez aisément, et il ne crie pas; sa cassure est comme fibreuse. Il se laisse réduire en feuilles extrêmement minces au laminoir.
47. Analyse du ZINC et du SULFATE DE ZINC de Munich; par M. Wittstein. ( Journ. de Phar., t. 22, p. 667.) Le zinc que l'on emploie à Munich renferme : Plomb..
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Cadmium.
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0,0091
0,0016 0,0017
Fer
0,0124
Le sulfate de zinc contient: Oxide de zinc
Protoxide de manganèse
Protoxide de fer Magnésie
Acide sulfurique.. Eau
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0,2290 0,0158 0,0170 0,0188 0,2948 0,4220 0,9904
Lorsqu'on le traite par l'acide muriatique concentré et bouillant, il est à peu près complétement
attaqué, et il se fait un dépôt cristallin de chlorure de plomb ; mais quand on emploie le même acide à froid, et qu'on arrête l'opération avant que le métal soit complétement attaqué, il reste un dépôt noir grisâtre mat, et l'on n'aperçoit pas de chlorure de plomb. Cependant, en filtrant et lavant, l'eau entraîne pendant longtemps en dissolution une assez grande quantité de ce chlorure, dont la formation paraît être due au contact simultané de l'air et de l'acide muriatique. L'antimoine que renferme l'alliage reste à peu près en totalité avec le plomb non attaqué. Pour doser le plomb, on a dissout une certaine quantité de cet alliage dans l'acide nitrique employé sans excès, et on a ajouté de l'acide sulfurique à la liqueur filtrée. Pour doser l'antimoine , on a dissout une autre
portion de l'alliage dans de l'acide muriatique ,