Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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ANALYSES DE SUBSTANCES MINÉRALES.
blocs de nature siliceuse, de couleur noire, tirant sur la couleur de rouille; on y voit des stries parallèles, auxquelles adhère une substance vert jau-
MÉMOIRE
nâtre, qui indique leur valeur aux yeux des naturels ( cette substance jaunâtre paraît être de la pyrite).
Sur la substitution clans les hauts-fourneaux du bois en partie carbonisé au charbon pré-
le roc, et elles les réduisent en une poudre fin; qu'elles lavent ensuite sur une planche creuse.
Par M. SAUVAGE, Élève-Ingénieur des mines.
Des femmes brisent les pierres métallifères sur
paré en meule clans les foré,:ts;
On a cru pendant longtemps que le combustible destiné à produire la réduction des minerais de fer, et la fusion dans les hauts-fourneaux devait être exempt de matières volatiles, et se rap-
procher par sa nature, autant que possible , de l'état de charbon pur. Les essais tentés dans quel-
ques usines pour la substitution du bois cru ou simplement desséché, au charbon préparé en meules, ont fait voir que cette condition n'était point essentielle; qu'il n'était point nécessaire d'employer le combustible donnant le maximum de chaleur sous l'unité de volume , et qu'il y avait une économie notable à ne point pratiquer l'opération ordinaire de la carbonisation. Le bois cru renfermant 25 p. fj, d'eau et plus on s'est occupé, dès les premiers essais faits en France, de le dessécher. A poids égal, le charbon produit deux fois plus de chaleur que le bois ; à volume égal, cette différence est moins grande, quoique fort considérable. Pour le bois parfaitement sec, la différence des volumes qui produiraient la même quantité de chaleur est bien plus faible. Or, cette considération du volume est importante.