Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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A L'AIDE DU BOIS Eit PARTIE cAP,I30xisÉ. 549
FUSION DES MINERAIS DE FER
Pour que cette économie fût nulle, il faudrait que le prix de la corde fût de 7',25 ou 2',30 le stère. Toutes les fois que le prix de la corde sera plus élevé, il y aura économie à Haraucourt; s'il était inférieur, il y aurait perte à employer le bois de cette manière. Depuis 1825, le prix du stère n'a jamais été inférieur à 2,3o. A cette époque, il se trouva être de if,95; depuis, le prix le plus bas a été 2,63; mais presque toujours il a dépassé 3 fr. En 1834, le stère valait 3',5o; et, dans ce cas,
l'économie da procédé eût été, de 9',5o par 1000 kil. de fonte, sans tenir compte de la production plus rapide , de l'amélioration de la qualité , et d'autres circonstances plus légères que j'ai fiu ne pas énumérer.
DEUXIÈME PARTIE. Essais sur les bois et les. charbons.. Dans tous ces essais, je me suis proposé de dé-
terminer la perte en volume et en poids du bois dans ses divers états de dessiccation et de calcination, et les pouvoirs calorifiques du résidu et des matières volatiles dans ces différentes phases. Toutes les parties des fours ne chauffent pas également. Les bois qui touchent les cinq faces léchées par la flamme peuvent être considérés comme amenés à un degré à peu près semblable de dessiccation, àl'exception peut-être-de celui qui occupe la partie inférieure de la face de devant, qui. contient la porte de déchargement constamment refroidie par l'air extérieur.
La portion du bois qui occupe le milieu du four
à la partie supérieure est la moins échauffée, et même elle ne commence que fort tard à laisser dégager des matières volatiles. J'ai remarqué, dans plusieurs expériences, que
quelques morceaux, pesés à l'avance, n'avaient point perdu de poids après deux heures de séjour dans les fours. Quelques-uns même, dans plusieurs essais répétés afin de bien constater le fait,
avaient augmenté de poids d'une manière bien notable. Ce fait, assez singulier, s'explique en admettant que ces morceaux, quoique déjà humides, absorbaient l'eau dégagée des parties plus
échauffées, et même de l'acide et des matières huileuses, car il s'en trouvait de légèrement colorés.
Tous les essais sur la quantité de chaleur que peuvent, développer ces divers combustibles ont été .faits par la fusion avec la litharge , en partant du principe que le pouvoir calorifique est proportionnel à la quantité d'oxygène absorbée par le
combustible, par suite à la quantité de plomb produite.
Pour obtenir un résultat qui représentât aussi .bien que possible le pouvoir calorifique moyen de
tout le combustible d'un four, j'ai fait, dans les diverses parties, au moment du défournement; un choix des essences, en cherchant à obtenir eu même temps des bois amenés à tous les degrés de
calcination. Les essais à la litharge ont été faits sur chacun d'eux et sur leur mélange. L'accord qui s'est rencontré dans l'ensemble de tous les résultats me fait penser qu'ils ne sont pas éloignés de la vérité. Tome XI, 1837.
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