Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)

590

591

COURANTS ÉLECTRIQUES onsEavÉs

DANS LES FILONS DE CORNOUAILLES.

particulièrement dans l'eau du fond des mines

cas les points d'observations étaient situés à la même profondeur et sur un filon continu ; dans d'autres , ces points, tout en étant à la même profondeur et sur un même filon , étaient pris sur les côtés opposés à un filon croiseur (cross course) qui disloquait le filon; dans d'autres encore , les stations étaient au même niveau , mais sur des filons différents; souvent enfin différents points, choisis à diverses profondeurs, soit dans le même filon, soit dans différents filons , étaient mis en communication par le moyen du galvanomètre. Les filons métallifères , sur lesquels les expériences ont été faites, se dirigeaient d'ailleurs de l'est

dites United-Mines , Consolidated-Mines , fluelUnity et Poldice. Sur les 92 grains de résidu cidessus mentionnés, et provenant de cette dernière mine , j'ai reconnu que 24 grains étaient du muriate de soude, 52 grains du muriate de chaux et de magnésie , et le reste de l'acide muriatique avec du fer et du sulfate de chaux. L'eau d'une autre partie de la même mine contenait 5,5 grains de sel ordinaire. Toutes ces mines sont dans le , et à plusieurs Talcite Phylladiforme milles de la mer, excepté Dol coath et Huél-Ut, où l'on exploite également dans le granite et dans

le phyllade (slate). Ici finissent les observations sommaires que j'avais à présenter sur les caractères géologiques du pays, et sur les phénomènes souterrains qui se rapportent à mes recherches. Quant à la méthode suivie pour faire les expériences, voici en quoi elle a consisté :On appliquait avec pression des plaques de cuivre laminé, longues d'environ 18 ou 20 pouces, et larges de 3 à 4, contre les portions des substances métalliques contenues dans le filon, que l'on croyait propres à être examinées. A chacune de ces plaques était attaché un fil de cuivre de o,o5 pouce de diamètre, que Fon tordait autour aussi fortement que possible; les bouts opposés de chaque fil étaient mis en communication avec le galvanomètre, suivant la manière ordinaire. Dans quelques cas on n'avait besoin que de quelques pieds de fil de métal pour mettre en communication les différentes stations, et dans d'autres on en employait plusieurs toises (clans une circonstance 600). Dans plusieurs

à l'ouest, du nord-est au sud-ouest, et du nord au sud.

On a obtenu à peu près les mêmes résultats,

quelle que fut la direction des filons. On n'a décou-

vert aucune électricité dans les filons qui contiennent du minerai d'étain seulement, et dans plusieurs de ceux où l'on trouve du cuivre, surtout lorsqu'il y avait une masse continue de minerai de cuivre entre les points examinés. Dans plusieurs circonstances, cependant, où tout l'espace

intermédiaire consistait en riche minerai de cuivre, on a observé quelquefois l'action la plus énergique. Mais en général, clans de pareils cas, les courants étaient très-faibles. Néanmoins, quand une masse continue de minerai était interrompue, soit par une partie improductive du filon métalli-

fère (Iode) lui-même , soit par un filon croiseur (cross course), les courants étaient plus prononcés. Les substances que contiennent les filons, dans

lesquelles on a obtenu le plus grand développement d'électricité, sont, savoir : des pyrites de