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Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)

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COL BANTS ÉLECTRIQUES OBSERVES DIRECTION

INCLINAISON

des filons.

des filons.

DIRECTION

des courants électriques et nombre des observalions.

Nord.

De l'Est à l'Ouest,

Idem.

Idem.

De l'Ouest à l'Est,

Idem.

Sud.

De 1 Est à l'Ouest,

Idem.

Idem.

De l'Ouest à l'Est ,

De l'Est à l'Ouest.

Du Nord-Ouest au Sud-Est. Sud-Ouest (1).

Du S. E. au N.-0.,

Est.

Du Nord au Sud,

Idem.

Idem.

Du Sud au Nord,

Idem.

Ouest.

Du Nord au Sud

Du Nord au Sud,

6

35

Du N.-0 au S-E.,

Idem.

Idem:

DANS LES FILONS DE COIONOUAILL ES.

8

3

Lorsque des points situés à des profondeurs dif-

férentes ont été mis en communication, dans 13 cas les courants ont .été ascendants , et dans 35 cas descendants. Dans 36 expériences les courants se dirigeaient

vers le granite , et clans 21 ils partaient du granite. Ces données posées, nous pouvons maintenant examiner à quelles causes on peut attribuer les courants électriques souterrains. Dans les Rapports de l'association britannique, III, p. 118 , M. Christie a fait une objection aux conclusions tirées par M. Fox, objection que je lui avais moi-même souvent faite ; c'est que les fils (1) Il n'y a pas eu d'observations sur ceux des filons de cette classe qui inclinent vers le nord-est,

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de méial que l'on avait employés pouvaient, par leur contact avec les minerais, avoir produit les courants observés. Mais M. Fox a complétement détruit cette objection au moyen d'une expérience très-bien imaginée , qui a consisté à opérer alternativement avec des plaques de cuivre et de zinc, et dans quelques circonstances avec des plaques de zinc seulement : la direction des courants a été la

même dans tous les cas. (Rapports de l'association. britannique ,IV , 57 2.) Deux opinions, autant que ,je puis le savoir,

ont jusqu'à présent été exposées relativement à l'origine des courants dont il s'agit; l'une, qu'iis sont thermo-électriques; l'autre, qu'ils sont vol ta ïq u es. M. Fox a fait allusion à ces deux opinions, mais il

semble à présent préférer la dernière, et M. de

Strombeck paraît être du Même avis. A cet égard je ferai les remarques suivantes. Si les courants sont voltaïques, ils doivent certainement être accompagnés de décompositions chimiques ; niais alors quelles substances subissent ces changements

sous terre ? Nos pyrites cuivreuses constituent des bisulfures, et sont très-peu propres à se décomposer dans des circonstances ordinaires; mais

en outre leur décomposition , en la supposant opérée par l'intermédiaire de l'oxygène, mettrait une grande quantité de soufre à nu; or, nous ne trouvons aucune trace de ce minéral dans nos filons. On ne peut pas dire non plus que les minerais de cuivre , de zinc, etc., se métamorphosent sur place, car, après avoir été extraits de leurs gîtes, ils se présentent constamment purs et brillants.I1 est évident que des décompositions, capables de produire des quantités si énormes d'électricité 'auraient occasionné des effets très-appa-