Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NoricE GÉnhouiouE
5o Hypothèse sur l'ancien barrage ou la digue de ce bassin, et sur son ouverture.
un .and lac, soit par suite d'un immense a ffaissement, soit, et plutôt, par l'effet d'une digue ou barrage qu'un grand soulèvement de roches pyrogènes aurait formé depuis le môle de Pinay et Saint-Priestjusqu'à Villerest , près et au-dessus de Roanne ; 2' si l'écoulement des eaux de ce lac
n'aurait pas eu lieu par suite d'une rupture qui aurait ouvert le défilé ou la gorge des roches dans le massif de ce soulèvement ; et 3° si les vallées latérales, également ouvertes dans ce massif, sont
de la même époque, ou si elles sont dues à des ruptures et à des dislocations partielles opérées par des secousses ou de grands- tremblements de terre successifs (Pl. II, fig. Qui visiterait isolément le haut et le bas Forez, ).
Descrip lion
du défilé de la gorge des roches.
ou les deux bassins de Feurs et de Roanne, ne pourrait jamais s'attendre à les voir séparés par un défilé aussi étroit , aussi profond, aussi sévère que la gorge des roches (fig. ). C'est un vrai pays de montagnes, à gorges profondes, à rochers
abrupts, escarpés ou à pic. 11 n'y existe aucun chemin à voiture, il n'y a que des sentiers à mulets ou à pieds. Les habitations y sont éparses çà et là, où un abri, une exposition un peu favorable et la disposition ou la nature du sol ont permis d'y cultiver un petit champ, d'y bâtir une maison.
Sur les pointes de rochers qui dominent la
g rge, des forts ou des tours avaient été construits
pour en défendre ou protéger le passage, tels que les châteaux ou les forts de Saint-Georges, de Pinay, des Roches, du Verdier, du Chantois , de Saint-Maurice , etc.
Ce pays fut autrefois couvert de belles fo-
rêts, mais elles sont aujourd'hui entièrement détruites.
SUR LES MINES DE FRAGNY.
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Les vallées les plus rocailleuses des hautes chaînes des Alpes ne présentent pas de site plus âpre et plus sévère. Le défilé a six lieues de longueur, des roches de Saint-Priest au sud, à Villerest au nord. Sa direction, malgré quelques coudes ou sinuosités peut être rapportée plus ou moins considérables' du sud-est au nord-ouest. En beaucoup d'endroits des rochers de porphyres et de mélaphyres roubruns ou noirs, dénués de toute végétation, os'élèvent çà et là; et, par leurs formes aiguës et bes
décharnées, ils semblent autant de ruines de châteaux-forts et de vieux manoirs féodaux. Calcinés, altérés en pleine décomposition, ces rochers, fracturés dans toute leur hauteur, sont prêts à s'abîmer et à barrer le passage de la gorge,
dont le fond est tellement resserré en plusieurs endroits, que la Loire, qui en occupe entièrement la largeur, y laisse à peine sur la rive un étroit sentier. Cette rivière n'y coule souvent que par sauts et cascades ; des rochers à fleur d'eau en rendent la navigation difficile et périlleuse : cependant c'est par ce défilé, c'est par cette gorge que descendent et viennent à Roanne les bateaux. de charbon des mines de Saint-Etienne ; je ne puis dire tous les bateaux, car combien y périssent malheureusement chaque année. On ne saurait trop appeler l'attention du gou- Néesité vernement sur ce dangereux passage de la Loire, et sur la nécessité de prendre des -mesures pour enavigationla re en améliorer et y assurer la navigation. Le conseil général du département de la Loire Projet a décidé, dit-on , qu'une route départementale ydépad:teret serait ouverte sur la rive ,:gauche. Ce sera une excellente
,
une grande et importante opération