Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE SUR LE FREIN
DYNAMOMÉTRIQUE.
poulie en fonte bb, de manière qu'elle tourne for;r' cément avec l'arbre; puis on ajuste sur la poulie.
suspendu au point m, à l'extrémité de la pièce de
deux morceaux de bois c, d, appelés mâ-
choires du frein , entaillés circulairement, de manière à embrasser une partie, de sa circonférence. Deux autres pièces de bois e, f, exactement pareilles, et dont l'une prend le nom de bras de levier du frein, sont posées sur les précédentes : le tout est relié ensemble par deux forts
boulons g, g, que l'on peut serrer à volonté avec les écrous h, h. L'appareil se trouve ainsi composé de deux parties bien distinctes : l'une est formée de la poulie en fonte qui fait corps avec l'arbre de couche, et doit toujours tourner l'autre, à laquelle appartient proprement aveclui' le nom de frein, comprend les quatre pièces de bois et les deux boulons en fer. Elle n'est point fixée sur la première : elle peut tourner indépendamment de la poulie, et en frottant sur sa circonférence, comme une roue ordinaire tourne sur son essieu. Le frottement peut,
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bois e, suffira pour arrêter son mouvement, et même pour le faire tourner en sens contraire, sans qu'il eu résulte un effet très-sensible sur la force
qui fait tourner l'arbre a. Si l'on commence à
serrer les écrous, il n'en sera plus ainsi. Le frottement sur la circonférence de la poulie deviendra plus considérable, et le poids P ne suffira plus pour empêcher la poulie de faire tourner le frein avec elle ; supposons alors qu'on augmente le poids d'une quantité suffisante pour arrêter le bras de levier du frein. L'arbre a continuant à tourner, le frottement développé présentera une certaine résistance qui sera vaincue par la force motrice de l'arbre, mais qui en absorbera une partie. On conçoit qu'en continuant à serrer les écrous
pour augmenter le frottement, et en augmentant aussi le poids P, on parviendra à produire une ré-
sistance qui, tout en permettant à la machine motrice de marcher avec sa vitesse habituelle, et
de conserver, par conséquent, exactement les
à volonté, être rendu plus ou moins fort, selon
mêmes conditions que dans le travail pour lequel
qu'on Serre plus ou moins les écrous h,h. Supposons que l'arbre a ne tourne pas encore, et que les écrous h,h ne soient pas serrés, on ccnçoit que si les pièces de bois du frein ne sont pas plus
elle a été faite, absorbera cependant toute la
lourdes d'un côté que de l'autre, si le centre de gravité du système se trouve dans l'axe de l'arbre , les pièces e,f, demeureront horizontales, si on les place dans cette position. L'équilibre ayant été préalablement établi, faisons tourner l'arbre a; la poulie bb tournera avec lui, et tendra à entraîner le frein dans son mouvement de
P et dans la pression des écrous, ralentirait le mouvement de l'arbre, de manière à lui faire
rotation ; mais les écrous h,h n'étant pas serrés, le plus léger obstacle, tel qu'un poids P très-faible,
force disponible communiquée à l'arbre a. Cette condition sera évidemment produite quand une augmentation, si petite qu'elle fût, dans le poids perdre quelque chose de sa vitesse normale. L'équilibre étant établi de telle sorte que le bras de levier du frein demeure horizontal, bien que sollicité à la fois par deux forces opposées, savoir, le frottement de la poulie, et le poids P supposé arrivé au maximum, il est bien clair que la force absorbée par le frottement est précisément égale