Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE sun LE FREIN
DYNAMOMÉTRIQUE.
pliquer le frein, est tantôt horizontal, tantôt vertical; qu'il est rond ou carré, que sa grosseur est généralement comprise entre 5 et 20 centimètres, pour les machines de 6 à 4o chevaux; qu'il est souvent à une petite distance sur toute sa longueur, soit d'un sommier, soit d'un mur, et quel-
Les deux joues de la lanterne ne sont pas seinblables : celle que, pour plus de clarté, j'ai désignée dans l'explication des planches sous le nom de joue postérieure, est terminée à sa circonférence par un bourrelet creux, qui règne tout autour sans interruption lorsque la lanterne est assemblée, et qui n'a pas d'ouvertures en dehors : il ne communique qu'avec l'intérieur, à l'aide d'un grand nombre de trous percés à cet effet ( voyez 34), iv, fig. 4). Son usage sera expliqué lors de
quefois même de deux murs formant entre eux un
Description
d'un appareil destiné
l'in-à.
cipalement
mesurer la force des
machines
à
vapeur (le 6
angle droit. C'est d'après ces données que j'ai dressé le plan du frein à faire construire, le destinant à mesurer toutes les forces comprises entre 6 et 4o chevaux. Voici la description détaillée de cet appareil. Il se compose de deux parties principales
I° La lanterne, espèce de cylindre creux en fonte que ion cale sur l'arbre de couche, et qui est représenté Pl. III, fig. 1, 2 , 3, 4, 6, 7 et 8.. 20 Le collier, système comprenant le bras de
4°.hev".. levier du frein, et deux larges coussinets en bois re-
liés entre eux par une forte bande de fer, à l'aide de laquelle on peut faire varier la pression et le frottement des coussinets sur la lanterne, ces coussinets, et la bande de fer qui les relie, sont représentés fig. , , 4, Set 6. Construction de la lanterne,
La lanterne est en foute, et formée de deux pièces entièrement semblables, qui se réunissent suivant un plan passant par l'axe. Cette disposition était nécessaire pour que l'on pût ajuster le frein sur un arbre de couche sans démonter celui-ci, ni rien déranger aux roues qui se trouvent presque toujours à ses extrémités. Les plans de jonction des deux moitiés de la lanterne ont été parfaitement dressés avec une ma-
chine à raboter la fonte, en sorte que le joint
formé après la réunion de ces plans ne laisse pas échapper l'eau.
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la description de la manuvre de l'appareil dans le cas d'un arbre de couche vertical.
Cette partie de l'appareil peut présenter quelques difficultés dans la construction. On a tenté de couler d'une seule pièce chaque moitié de la lan-
terne; peut-être aurait-on réussi en moulant la pièce en sable recuit, mais il aurait fallu faire faire exprès un châssis de fonte, ce qui aurait entraîné trop de dépenses, en sorte que la pièce a été moulée en sable vert dans un châssis de
bois. Il s'est formé plusieurs soufflures Sur la partie de la surface du bourrelet où se trouve la bande de fer désignée au dessin par la lettre cf, dans les .fig. 6, 7 et 8. On a enlevé sur le tour toute cette
partie, que l'on a remplacée par une bande de fer ajustée sur la fonte avec des vis. Le bourrelet se trouvant après cette opération aussi propre au
service que s'il était d'une seule pièce avec la lanterne, il. serait plus facile, en cas de construction 'd'un nouvel appareil, de laisser le bourrelet ou-
vert à sa circonférence, et _de le fermer ensuite comme on a dû le faire ici. La surface cylindrique, ou surface de frottement
de la lanterne, a été tournée avec soin, ainsi que