Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE SUR LE FREIN
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Ce système de calage est représenté
fig.
16.
Quand la lanterne est calée définitivement, elle
ne doit pas avoir plus d'un millimètre de faux rond pour que la manuvre du frein soit facile. On met alors en place les coussinets en bois // (fia.. 1), dont on a graissé la partie cylinhori,ontal. drique avant de l'appliquer sur la lanterne, puis 9, Moyen d'équi- on met le bras de levier, comme on le voit fig. librer le bras sur le coussinet //, et on pose les pièces en 'fer 11,11 de levier. et les écrous s,s, que l'on serre seulement assez pour relier tout le système de telle sorte qu'il reste deux à trois pouces de jeu entre le coussinet zin et la lanterne bb : ensuite on introduit horizontalement, entre le coussinet // et la lanterne en a', Cas où l'arbre
de couche est et un
une petite barre de fer taillée en couteau, que l'on maintient dans le plan vertical passant par l'axe de l'arbre de couche. L'extrémité opposée du bras de levier est soutenue pendant ce temps par une corde y de six à dix lignes de diamètre attachée en b', et qui, s'appliquant sur une partie de l'arc v' y' , dans une gorge destinée à la recevoir,
va passer sur la poulie y, suspendue de telle sorte que la corde y arrive en suivant une direction verticale. La corde y supporte à son extrémité un plateau de balance sur lequel est posé un poids q) tel, que que le bras de levier du frein étant dans une posi-
tion horizontale, et les deux extrémités du système ne portant que sur le couteau a' et sur la corde cp , le tout demeure en équilibre; la poulie z, dont on verra plus tard la description, est trèsmobile sur son axe : le poids q, est ordinairement très-voisin de tio kilogrammes. Avec ces conditions on parvient à établir l'équilibre de manière qu'il soit rompn par un poids de 0k,25 au plus.
DYNAMOMÉTRIQUE.
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J'emploie pour m'en assurer un petit peson 'trèssensible , avec lequel je tire le poids q, verticalement de haut en bas, puis de bas en haut. Je modifie le poids q, jusqu'à ce qu'il faille exactement le même effort pour mettre le système en mouve-
ment , soit en montant, soit en descendant. On retire alors le couteau a', et l'on serre assez les écrous pour que le coussinet un vienne s'appliquer contre la lanterne,. Je considère alors le sys-
tème entier comme exactement en équilibre, mais cela ne suffit pas pour qu'il y demeure pendant les oscillations continuelles du bras de levier
car, par la construction même de l'appareil, la distance mesurée horizontalement entre l'axe de l'arbre de couche et le centre de gravité du collier, y compris le bras dé levier, diminue quand celui-ci s'élève, et augmente lorsqu'il s'abaisse. Pour que l'équilibre ait constamment lieu, il faut que, si h ( fi g . 17) est le centre de gravité du collier, y compris le bras du levier, et c sa pesanteur totale, le point a étant la projection verticale de l'arbre de couche, on place en g sur la ligne droite bag, un poids D, tel que l'on ait
D x ag = c x ab. Mais dans la pratique on trouve quelquefois de
grandes difficultés à placer le poids D, soit à cause de sa pesanteur, soit à cause du manque de place pour la longueur qu'il faut donner à ag. On y remédie alors en fixant sur le collier, comme on le voit fig. 9, à im,5o ou 2" au-dessous de l'arbre de couche un poids B, tel que le centre de gravité du collier se trouve, quand le bras du levier est horizontal, dans le plan horizontal passant par l'axe de l'arbre de couche.