Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE SUR LE FREIN
tement; celles-ci sont enduites au contraire avec
DYNAMOMÉTRIQUE.
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Pour éviter cet inconvénient, j'ai fait faire une
un mélange de suif et dé plombagine. Le suif s'emploie à l'état solide ; c'est le moyen d'en perdre le moins possible. Chaque morceau, que Ton taille de la grosseur du poing, a été légère-
sorte d'enveloppe en toile ayant à peu près la forme d'un grand entonnoir, représenté en place fig. 18, et que l'on suspend aux mâchoires du frein. Du côté de la joue antérieure de la lan-
ment roulé dans une écuelle contenant de la plom-
terne, la toile se prolonge en demi-cylindre,dont la base est appliquée avec une série d'anneaux et de petits clous contre le coussinet 11, de manière à ne laisser échapper aucune des gouttes d'eau qui ont rejailli. Cette toile ne s'élève pas de la même manière du côté opposé, parce que ce serait inu-
bagine en poudre. L'ouvrier chargé de graisser, introduit avec la main ces morceaux dans l'un des espaces restés libres entre les mâchoires du frein, là où se trouvent les pièces de fer t ( fig. I) , et il les pousse de temps en temps contre la surface extérieure de la lanterne. La faible chaleur que conserve toujours cette surface suffit pour mettre
le suif en fusion et l'entraîner quand elle en
tile. Une légère carcasse en fer empêche de chaque côté que la toile puisse se, rapprocher de la lanterne assez pour être accrochée par les oreilles de jonc-
frottement ni à aucune action qui puisse nuire d'une manière appréciable à l'exactitude des ré-
tion des deux moitiés de cette lanterne. La carcasse se compose, du côté de la joue antérieure, d'une bande circulaire en fer de deux lignes d'épaisseur, maintenue dans un plan parallèle à celui de la joue par quatre petits supports en fer,
manque. Le mode d'introduction de l'eau, qui vient d'être décrit, offre l'avantage de ne donner lieu à aucun sultats donnés par le frein, car la couche d'eau qui reste toujours dans la partie inférieure de la lanterne , et qui tend, en heurtant les côtes z (fig. 3,
4, 6 et 8) , à ralentir le mouvement ne peut ja-
mais s'élever au delà de deux litres. La lanterne est ainsi refroidie et graissée à la fois, de telle sorte que le mouvement peut être indéfiniment prolongé sans donner lieu à la plus légère secousse. Mais toute l'eau employée tombe à terre avec le suif qui a servi à 'graisser les surfaces frottantes. Une partie de l'eau, rejaillissant contre la joue de la lanterne, va même retomber au loin, et il en résulte autour de l'appareil une malpropreté qui ferait renoncer à son emploi dans beaucoup d'établissements.
fixés avec des vis sur les coussinets en bois, après que ceux-ci ont été placés ( voyez fig. 19 ). Du côté opposé ,la carcasse est formée d'un arc de
cercle seulement, fixé au coussinet inférieur ( voyez fig. 20 ) ; l'enveloppe est en toile à voile ordinaire; il n'est nul besoin de la goudronner; onla rendrait beaucoup plus pesante et moins maniable , sans qu'elle devînt plus propre à l'usage auquel elle est destinée. La partie inférieure de l'enveloppe ( voyez fig. 18 ) est engagée dans un tonneau défoncé par le haut, posé sur le sol, et dans la bonde duquel on a vissé l'une des extrémités d'un tuyau de pompe à incendie.
L'eau et le suif, qui tonibent de l'appareil, arrivent dans le tonneau par l'intérieur de l'enveloppe. Le suif se réunit par petites masses, que
Enveloppe de toile pour
éviter toute malpropreté
autour de l'appareil.