Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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NOTICE SUR LE FREIN

l'on retire de temps à autre pour ne pas laisser obstruer l'entrée du tuyau vissé clans le trou de la bonde, et l'eau qui s'écoule seule est dirigée de manière à ne pas causer de malpropreté. Appareil où Cette manière de disposer l'appareil est trèsrr" évite"it commode, parce qu'on trouve toujours dans les remploi d'une pompe établissements industriels des pompes à incendies incendie. munies de leurs tuyaux Mais on pourrait facilement s'arranger de manière à éviter l'emploi d'une semblable pompe. Il suffirait de remplacer sur la joue de la lanterne les quatre ouvertures i, i par huit bouts de tuyaux de cuivre à double courbure, d'un pouce de diamètre, disposés comme on le voit fig. i ; et pénétrant à frottement. ou à vis jusqu'à l'intérieur de la lanterne, pendant le mouvement de rotation, les quatre tuyaux puiseraient successivement, dans un petit bassin entretenu constamment plein , l'eau nécessaire au refroidissement de l'appareil , et les quatre tuyauxe( , déverseraient cette eau dans un autre vase. Cette disposition , quelque bien qu'elle fût à.

exécutée, ne permettrait probablement pas la suppression de l'enveloppe de toile à cause des fuites qu'il serait presque impossible (7-l'éviter d'une

manière absolue; on pourrait seulement, dans ce cas, se dispenser de faire l'enveloppe aussi grande et de l'accrocher aux coussinets du frein; mais ce ne serait. pas un avantage appréciable sous le rapport de la justesse des résultats. Avant de serrer les écrous pour manoeuvrer le Manuvre frein il est nécessaire de poser d'une manière socles écrous.

lide deux arrêts contre lesquels vient buter le bras de levier du frein, à la limite des plus grandes

oscillations qui lui soient permises, parce que, dans les premiers instants dela marche , il est sou-

DYNAMOMÉTRIQUE.

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vent difficile de le maîtriser'; parce qu'on a quelquefois besoin de faireiourner la machine motrice en sens inverse de son mouvement habituel ; parce que surtout il faut éviter qu'une négligence de la part de l'ouvrier chargé de manoeuvrer les écrous, permette au bras de levier du frein un trop grand mouvement, qui dérangerait tout l'appareil 'et pourrait même blesser l'ouvrier chargé de graisser la surface de la lanterne. L'un des plateaux, suspendus à l'extrémité du bras de levier, étant chargé du poids indicateur P

déterminé approximativement ù priori, et les

écrous n'étant nullement serrés, le bras de levier doit être arrivé à l'une de ses positions extrêmes. On fait mettre alors la machine motrice en mouvement en faisant graisser et refroidir la lanterne puis, au bout de quelques minutes, on commence à serrer légèrement les écrous avec une clef ordinaire : on les tourne tous deux à peu près également , jusqu'à ce que le frottement produit soit sur le point d'enlever le poids P, et, à partir de ce moment, on n'en manoeuvre plus qu'un , parce que cela est plus commode. On doit serrer lentement, jusqu'à ce que le bras de levier se mette en mouvement pour venir à la position horizontale, puis desserrer un peu avant qu'il y soit arrivé ce qui ne l'empêche pas .de dépasser le point voul.0 , mais il revient bientôt sur l ni-même ; il faut resserrer aussitôt qu'il commence son mouvement rétrograde; lorsque l'appareil est convenablement disposé, cette partie de la manoeuvre ne présente aucune difficulté, elle n'exige. que de l'attention. Un ouvrier de force médiocre peut, lorsqu'il a acquis quelque habitude, continuer cette manoeuvre pendant six heures de suite, en ne se re-