Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE SUR LE FREIN
DYNAMOM1TRIQUE.
de levier, dont l'arc v'c,' (fig. Io) est alors placé dans un plan horizontal. On a seulement le soin, tant que l'appareil ne fonctionne pas, de soutenir cet arc de cercle dans sa position, parce que les écrous ne devant pas être serrés à l'avance pour permettre facilement la mise en marche du mo-
moins de dépenses assez fortes, serait meilleure en
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teur, lelevier se dérangerait sans cette précaution. Le poids q, qui dans le cas d'un arbre horizontal servait à équilibrer le bras de levier, n'est pas employé ici , et c'est une raison de plus pour que l'on soit presque toujours obligé d'avoir recours aux deux plateaux mentionnés dans le cas précédent. L'appareil est alors disposé comme on le voit en plan , lig. w, et en projection verticale , fig. 28. La corde demeurant tangente à l'arc y'vt, qui termine le bras de levier, vient passer sur la poulie z et s'attacher au plateau a, destiné à recevoir le poids P. Une seconde corde p est attachée au même plateau ci, et, passant sur la poulie dans une deuxième gorge (cette poulie est représentée fig. 29), retombe verticalement pour supporter le plateau b. Avant de commencer l'expérience, on équilibre les deux plateaux, en tenant compte de l'effet du poids de la corde cp, le bras de levier étant dans une position moyenne entre les oscillations qui lui seront permises, puis on met dans le plateau a le poids P, que l'on fait varier à volonté, selon les
expériences à faire, et, de plus, on place dans chacun des plateaux a et b un même poids pour rendre l'appareil moins volage, ainsi qu'on l'a déjà dit, dans le cas d'un arbre de couche horizontal. Ici l'emploi de la poulie est à peu près indispensable. On pourrait toutefois la remplacer par
une sorte de balance à fléau coudé, mais qui,
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théorie qu'en pratique. Pour apprécier l'erreur due à l'emploi que j'ai Appréciation indiqué d'un bras de levier dont le centre de graviténe se trouve pas dans l'arbre de:couche lors- bras de levier qu'il est vertical, supposons, fig. 3o, que non équilibré, nrbre de couab est l'axe de l'arbre de couche; elle étant vera le coussinet qui retient l'arbre à la partie su- tical.
périeu re ;
b la crapaudine qui reçoit son extrémité inférieure; d le point où le frein est 'ajusté; de = m la longueur du bras de levier du frein. Supposons que les deux extrémités du bras de levier étant posées horizontalement sur un plateau de balance, il ;faille un poids q pour équilibrer
.l'extrémité d, et un poids t pour équilibrer l'extrémité e. - Le bras delevietiàgira par son poids sur l'arbre de couche, comme feraient les deux forces q et t appliquées la première en d, la seconde en e. L'action de la force q peut évidemment etre négligée, de même que celle du poids de la lanterne et de l'eau qu'elle contient. Quant à la force t, agissant au bout du bras de levier in, elle donnera lieu , en a et en b, à des
pressions auxquelles feront équilibre les résistances x égales et opposées, satisfaisant à la condition d'où
x=7-4n2 t
.1x
Un bras de levier, construit comme je l'ai dit ci-dessus, et pour lequel la force t est égale à 5o
- kilo.- est d'une solidité plus que suffisante pour