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Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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ET AVENIR DES FORGES.

ÉTAT DE LA FABRICATION DU FEI', ,

mais obtenu plus de 8 tonnes, et, à l'ordinaire, c'était de 4 à 6 tonnes. Tels sont les renseignements que je dois à l'amitié de M. Thibaut, ingénieur en chef, résidant

à Alois; cela prouve qu'avec un bon choix de combustible et de minerais (ceux d'Alois me paraissent analogues aux meilleurs de ceux que l'on emploie en Belgique),, et en donnant du vent en quantité suffisante, au moyen de bonnes machines soufflantes (i), on peut obtenir en France, des résultats aussi avantageux qu'en Belgique. cH serait fort à désirer que l'on trouvât le moyen d'obtenir de bonnes fontes, et en quantité notable, avec notre combustible minéral, e plus souvent fort médiocre et surtout fort sulfureux ;. jusqu'ici on n'y a guère réussi, et je ne vois que l'emploi

de l'air chauffé qui ait amélioré la marche des hauts- fourneaux, comme on le voit à la Voulte-, à Vienne, aux environs de Saint-Etienne et peutêtre ,ailleurs; il parait cependant qu'on a généralement abandonné l'usage de ce procédé en gleterre , pour la fabrication de la foiIte de forge seulement. L'exemple de, ce qui..;a. ij dans le

pays de Galles, en Belgique, et du résnhat obtenu à'Alais, que nous...venons de eiter.:,,fait voir , 3 a. cire. circonstances où l'on pei.4, trbs7bien s'en passer,

Nous,n'avons rien de particulier à dire :sur le

3e Emploi

d'un mélange de charbon de

mélange du ,charbon .de bois et du coke ernploy,é

bois et de coke. pour fondre les minerais de fer; lorsqu'on trouve

de l'économie dans cette manièrede procéder, ou '.,(1) En Belgiques,chaqiw,Tfourneaiua sa m.achimu souf-

flante mue par une machine à vapeur de 45 à .50 cheix. de force.

(f)

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seulement un moyen d'épargner du combustible végétal, ou de fabriquer plus de fonte avec une même quantité de charbon de bois, on peut en faire

usage surtout pour obtenir des fontes que l'on

peut ;lors mouler en première fusion. Mais comme fonte de forge, elle donnera toujours du fer d'une qualité inférieure à celle du fer des fontes au charbon de bois, même en là traitant au four à puddler, après l'avoir soumise au mazéage : c'est ce qui a été reconnu à Fou rchambaut, où la fonte est cependant formée avec un mélange

composé des deux tiers de charbon de bois et

.

d'un tiers de coke de Saint-Etienne. Le choix des ruinerais de fer est toujours im- B. Influence de portant, ainsi qu'on le sait depuis longtemps, non- lades nature et propriétés seulement en raison de la nature et des propor- desmineraissur tions des gangues terreuses qui accompagnent ilanqualitét des

l'oxide de fer, et ensuite de leur richesse ,

mais suite' 'des'

rpearrs

encore en raison des substances nuisibles c[ui s'y en barres qu'on

trouvent, et qui, malgré leur petite dose, altèrent en obtient. notablement les propriétés utiles de la fonte, et surtout celles du fer en barres qui en provient ;le soufre, le phosphore, le cuivre, sont les principales, et exercent cette fâcheuse influence sur les produits des hauts-fourneaux, lorsqu'ils se rencontrent dans

les minera pu bien même dans le combustible, comme il arrive poig les9ufre contenu dans le

coke ou la houille employes;dans les charges. Il y- aurait aussi,fr,considérer les effets produits dans les hauts-fourneaux par de certains minerais, dont les uns,,paraissent mieux convenir pour produire de la l'imite ,grise, d'autres pour produire de la fonte blanche lamelleuse , d'autres de la fonte facile à affiner, tout en donnant du bon fer forgé

(comme est la fonte caverneuse en Styrie); d'au-