Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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pourvu d'oxygène libre; enfin, comme on l'a
dans le gueulard, de manière à ce que le minerai, que l'on verse dessus, ne passe pas immédiatement
dit (1), les gaz combustibles qui se dégagent par la distillation du bois, sont peut-être employés à réduire l'oxide de fer des minerais, et c'est autant de charbon de moins de consommé pour cet
l'emploi du bois seul. De
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ET AVENIR DES FORGES.
ÉTAT DE LA :FABRICATION DU FER,
dans les interstices de ces morceaux; on rejette d'ailleurs de ce bois tout ce qui est trop menu et
d'une forme par trop irrégulière. On a cité le
objet. On conçoit donc ainsi que, pour des poids égaux de bois employés ou chargés à l'état de charbon et à l'état de bois supposé sec, il arrivera dans l'ouvrage et il s'y trouvera pour fondre le minerai, bien plus de charbon dans le second cas que dans le premier. Toutelbis , comme nous ne savons guère ce qui se passe dans un fourneau , que nous ne pouvons suivre les altérations successives qu'y éprou-
fourneau de Sombula, en Finlande, et celui dé Petrozawodsk , qui a été construit sur le modèle da
vera le bois ou la houille qu'on y versera; enfin, que ces changements et leurs résultats varieront
Dans le fourneau de Sombula , la consommation du bois est très-grande , et l'on ne trouverait
en raison de circonstances inconnues; il faut en appeler à l'expérience, et désirer qu'on multiplie les essais et les observations sur cet objet important.
aucun avantage à l'employer en nature, s'il n'était amené à l'usine, par flottage. Le fourneau de Petrozawodsk consomme des bois de pin et de sapin, dont. un certain volume porte plus de minerai que n'aurait pu le faire la quantité de charbon qu'il aurait produit par la carbonisation ordinaire : cet avantage est dans le ,rapport de 3 : 2, environ, pour les minerais les plus aisément fusibles, et de 2 pour ceux qui le sont moins. On rapporte que , après un certain temps , lorsque la machiné soufflante donna moins de veut, parce qu'elle dut fournir
premier, dans l'usine impériale du même nom. Dans le dernier (1), on traite des minerais que nous nommons minerais des prairies et des lacs (morasteisenstein et seerz ), que l'on doit regarder comme très- aisément fusibles , surtout Celui-ci, ressemblent à ceux que l'on fond en Suède.
Nous serons très-brefs en cette matière, tant parce que les documents sont peu nombreux que parce que M. l'ingénieur Bineau remplit actuellement une mission spéciale dans le but d'étudier ce que l'on fait dans nos usines, et de recueillir des renseignements précis sur l'emploi du combnstible végétal, dans ses divers états, pour, fabriquer la fonte et le fer en barres. y a , en Russie , des fourneaux à fer, dans lesquels, à ce qu'il parait, on ne charge que du bois qui n'a subi aucune préparation ; c'est du bois résineux dont on arrange des bûches (2).
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de l'air à d'autres fourneaux, cet avantage se trouva moindre ; la même quantité de bois de 3-,91 ( Traité de chimie de M. Dumas , tome IV , pag. 661). (1) D'après M. LaMpadius , dans le Journal de Erdzna,n , 1" série, tom. XI , pag. 337.
M. Lampadius ( Mémoire cité ). De la longueur de qui est celle de la section. horizontale du ventre i ses parois sont verticales et hautes
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