Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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E r AVENIR DES FORCES.

ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,

» De cette force énorme, nous n'utilisons guère que neuf chevaux. .» ,On voit donc quel parti étonnant il est possible de tirer d'un élément qui , jusqu'à cette heure , a été négligé dans les usines : ce résultat

duire les flammes -perdues d'un haut-fourneau au charbon de bois (i). Voici les résultats de ses recherches , tels qu'il me les a donnés lui-même (22 octobre 1837). Depuis cinq semaines que le fourneau est à feu ,la machine à vapeu r fonctionn parfaitement bien. Pour la mettre en activité, on a consommé )) très-peu de houille; depuis lors, elle a continué de marcher avec la flamme du fourneau, sans qu'on ait eu besoin ..i'avoir recours une seule fois, aux

donne aussi une idée de la grande quantité de combustible qui est consommée sans utilité » pour l'opération métallurgique. » Nous verrons que, pour les feux d'affineries, et bien que les circonstances ne soient pas les mêmes

que dans les hauts-fourneaux, surtout pour déterminer la conversion de l'acide carbonique en gaz oxide de carbone , il y a cependant des flammes capables de produire des effets calori-

grilles de secours. Loin delà, on a sans cesse été obligé de laisser échapper la plus grande partie de la flamme du gueulard, par la cheminée. » Depuis quelques jours que le fourneau est en

fiques considérables et fort utiles. Jusqu'ici on ne les a employées qu'à chauffer des espèces de fours à-réverbère où l'on réchauffe de la fonte et du fer,

fait une suite d'expéplein roulement, riences pour connaître la puissance dont la

soit pour l'étirer en petites barres, soit pour le convertir' en tôle, etc. , comme nous le verrons

flamme est capable, et je suis parvenu, en ayant Évaluation de la force mo-

trice que- l'on peut produire avec les flammesperduesdes hts - fourneaux à fer.

égard aux quantités d'eau vaporisées et aux tensions de la vapeur , à ce résultat remarquable, qu'elle représente une force de 54 à 72 chevaux, suivant l'allure plus ou moins chaude du fourneau (2). Tous les fourneaux auxquels on a jusqu'ici ajouté des machines au gueulard sont à l'air froid. Il faudrait des dispositions particulières pour chauffer l'air, en même temps, et avec les mêmes flammes; niais certainement il est possible de produire simultanément ces deux effets. Je ne sais si je commets une indiscrétion, en publiant cette communication confidentielle due à l'amitié de

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dans la seconde, partie de ce mémoire. Il est sans cloute inutile de dire que la chaleur

qu'on se procurera avec les flammes des hautsfourneaux et feux d'affinerie, cubilots, etc., ou seulement l'excédant de cette chaleur, après qu'on aura chauffé l'air, fourni le vent nécessaire, peutêtre encore desséché ou torréfié le bois pour les

'charges, pourra être employé à former de la vapeur motrice; et la force qu'on en obtiendra pourra servir à mettre en mouvement des trains de laminoirs, et surtout ces marteaux à volant dont on m'a

M. Robin. Peut-être ce résultat, paraîtra-t-il exagéré

peut-être de nouvelles expériences sont-elles nécessaires pour parvenir à une évaluation plus exacte ; mais la conclusion générale n'en est pas moins certaine , et des métallurgistes fort éclairés, bien qu'ils n'aient pu faire aucune expérience directe, pensent que la chaleur des flammes

perdues des hauts-fourneaux au charbon de bois, appliquée

à des machines à vapeur soufflantes, est suffisante pour

fournir du vent à trois ou quatre fourneaux de même grandeur.