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MOUVEMENT DE L'AIR

la machine souffle de l'air frais dans la conduite celui-ci arrivera bien au fond de l'excavation ;

mais si la quantité d'air lancée n'est pas assez grande pour que le courant, en retour, dans l'excavation, soit un peu rapide, ce courant en retour' ne remplira pas toute la section de l'excavation, et pourra ne pas déplacer les gaz irrespirables;

ou bien, après les avoir seulement déplacés,

ceux-ci pourront revenir à l'extrémité de l'excavation , en se mouvant en sens inverse du courant principal, si leur pesanteur spécifique est différente de celle deVair, , et si cette différence tend

précisément à leur imprimer un mouvement, en sens inverse de celui du courant. C'est ainsi que l'acide carbonique serait très-dillicile à expulser du fond de puits verticaux et l'hydrogène protocarboné, du bout des excavations creusées en montant, par le moyen de machines soufflantes , tandis que le but serait bien atteint par des machines aspirantes. Il est clair que ces raisonnements ne sont plus applicables, à l'ensemble des travaux d'une mine étendue, qui communique au jour, par deux puits ou galeries de sections à peu près égales, ni même au cas où une excavation isolée serait divisée , pour l'airage , par une cloison, en deux compartiments d'égale section, dont l'un contiendrait le courant

allant au fond des travaux, et l'autre le courant en retour. C'est donc à tort que l'opinion de la supériorité, dans tous les cas, des machines aspi-

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

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d'ailleurs, un petit avantage sur les machines aspirantes, sous le rapport de l'économie de la force motrice, et doivent être par conséquent préférées, sauf le cas de circonstances analogues à celles que nous avons signalées avec détail. 15. Si les inconvénients des foyers d'airage se

bornaient à une dépense lus grande de combustible, il n'y aurait là qu'un faible désavantage, qui serait souvent plus que compensé par le peu de dépense qu'exige l'établissement et l'entretien d'un foyer, comparativement aux frais' de, construction , d'entretien , et surtout d'installation d'une machine, ou même par la mauvaise construction de la machine. Malheureusement ce désavan-

tage est le moins grave de tous dans les mines de houille, où il y a dégagement de gaz inflammable, et dans lesquelles une ventilation active est d'une indispensable nécessité, pour la sûreté des ouvriers et de la mine elle-même. Ici la présence du foyer est elle-même une cause prochaine

de danger. Il peut en effet arriver que le courant d'air, arrivant sur le foyer d'airage, et destiné à l'alimenter, contienne assez de gaz inflammable pour être explosif (Il suffit pour cela que ce gaz entre pour plus de -`7 en volume, dans le courant

d'air qui arrive sur le foyer.) On emploie beaucoup de précautions, dans les mines bien dirigées, pour prévenir un pareil accident. Ainsi, dans les

ratites sur !es machines soufflantes, pour la ventila-

mines du nord de l'Angleterre, le courant d'air qui circule dans la partie des travaux, où le dégagement de gaz inflammable e:t le plus abon-

tion des mines, s'est répandue parmi les mineurs, et même parmi les ingénieurs. Il est certain, au contraire, ainsi que nous l'avons démontré, que les machines soufflantes ont, toutes choses égales

dant , est complétement isolé du courant, qui circule dans les autres parties de la mine, et ce courant d'air surchargé de gaz hydrogène carboné ne vient pas passer sur le foyer, mais débouche. ,