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MOUVEMENT DE L AIR

se remplit de gaz, dans les premiers instants qui suivent la chute du mercure dans le baromètre, et si la pression demeure peu élevée , pendant plusieurs jours de suite, le dégagement cesse néanmoins d'être aussi abondant, au bout d'un temps variable avec l'étendue des vieux travaux, ou d'autres circonstances locales. Ce sont donc les variations de pression, dans le courant d'air qui circule dans les travaux, qu'il importe d'éviter ou du moins de resserrer entre les limites les plus étroites qu'on pourra. Or, l'emploi des machines soufflantes permet de maintenir les variations de pression intérieure, entre des limites plus resserrées , que l'emploi des machines aspirantes, tout en satisfaisant à la nécessité d'activer la ventilation , lorsque le haronietr. baisse. En effet, il est clair que, lorsque la circulation de l'air est déterminée .çar le jeu d'une machine soufflante, la pression ne l'air en mouvement, en un point quelconque de la voie d'airage, est plus grande que la pression qui aurait lieu, au même point, dans l'état d'équilibre, si la circulation était suspendue, en vertu seulement du poids des couches d'air supérieures. Ainsi, si on appelle P cette dernière pression, qui

aurait lieu dans l'état d'équilibre , en un point quelconque de la voie d'airage, P, la pression qui a effectivement lieu, dans l'état de mouvement de l'air, déterminé par le jeu d'une machine soufP > o ; et plus le courant -Liante, l'on aura : P, P devra être plus la différence P, sera rapide, considérable. Si la pression atmosphérique extérieure Vient à baisser, la pression intérieure P qui aurait liéu , dans l'état d'équilibre , baisserait aussi, et deviendrait égale à une certaine valeur

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

46J P' plus petite que P. La pression réelle qui a lieu dans le courant deviendrait aussi différente de P et égale à P',. Mais, dans le cas où la pression atmosphérique baisse, il f'aut activer la circulation d'air, par les motifs développés plus haut. Il faudra donc, pour la nouvelle valeur P' plus pe-

P' soit > P, P.

tite que P, que la différence

Or, de cette inégalité, on conclut que P P' est P',, c'est-à-dire que, lorsque le courant > d'air est déterminé par une machine soufflante et que l'on active le courant d'air, dans le cas où la pression atmosphérique diminue, la variation P'P', de la pression intérieure du courant d'air,

en un point quelconque du trajet, est moindre que la variation correspondante P des pressions qui auraient lieu , au même point, dans l'état d'équilibre.

C'est précisément l'inverse qui a lieu , si la circulation d'air est déterminée par le jeu d'une machine aspirante, ou par un foyer d'airage. effet, alors la pression intérieure , en un point quelconque du couran , est nécessairement plus petite que la pression qui aurait lieu , au même point, dans l'état d'équilibre, et la différence de ces deux pressions est d'autant plus grande , que le courant d'air est plus rapide. Ainsi, P désignant

toujours la pression correspondante it l'état d'équilibre , en un point donné du trajet du courant d'air, et P, la pression qui a lieu réellement dans le courant d'air, on aura : < o.

Si P diminue et devient égal à P', et si on

veut activer davantage le courant d'air, comme

cela convient, il faudra que la différence P'P

soit plus grande que P P d'où l'on conclut que

est > PP'.

Tome XII, 1837.

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