Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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MOUVEMENT DE L'AIR,
Ainsi, on a la double inégalité > P, >P P c'est-à-dire que les variations de la pression intérieure doivent être supérieures à la variation PP', dans le cas des machines aspirantes, et inférieures, dans le cas des machines soufflantes, ainsi que nous l'avons énoncé. Ceci est donc encore un motif de préférer, pour néanla ventilation , les machines soufflantes ; atmosphériques ayant lieu moins, les variations plus étendues, que les entre des limites beaucoup dans l'état d'équidifférences entre les pressions, libre , et dans l'état de mouvement déterminé
par le -jeu des machines, il ne faudrait pas concluire de ce qui précède, que l'on ne doit jamais faire usage , pour la ventilation des mines, de machines aspirantes. Leur usage, dans certaines circonstances, peut être beaucoup plus commode que celui des machines soufflantes, et il ne faut pas alors hésiter à s'en servir. Seulement il était utile de faire voir que ces dernières machines cini- sont généralement regardées comme inférieures aux premières, ont au contraire quelques .avantages sur elles.
Nous n'entrerons pas ici dans de plus longs détails sur la distribution intérieure de l'air .dans les, ,mines, et sur la construction des machines qui peuvent être substituées aux foyers; nous traiterons ce sujet, avec tous les détails qu'il coinporte, et en nous appuyant sur des,observuions particulières recueillies dans les mines de la Belgique et du département du Nord, dans un autre ,jienioire.
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De l'état de la fabrication du pr, et de [avenir des forges en France et sur te continent de l'Europe; Par M.. GUENYVEAU, Ingénieur en chef et Profes minéralurgie à l'École royale des mines de Par'
DEUXIÈME PARTIE (1). ,
DE LA FABRICATION DU FER EN BARRES, AV
DIVERSES'
ESPÈCES DE FONTES, ET PAR DIFFÉRENTS PRiMjÉDÉS..
La fabrication du fer en barres, qui coriffle"-: toujours ( excepté dans les forges à la catalane ) dans l'affinage de la fonte, doit être dirigée sui-
vant deux points de vue assez distincts, quoiqu'ils soient dans une dépendance mutuelle : une grande économie dans les frais de fabrication, ce qui tend à abaisser le prix de revient; et la meil-
leure qualité du fer, ce qui tend à en élever le prix de vente.
La nature, et surtout le degré de pureté de la fonte que l'on convertit en fer, et qui dépend elle-même de la composition des minerais qui l'ont produite, est un des points les plus importants, lorsqu'on veut fabriquer de bon fer ; et la fonte au charbon de bois obtiendrait presque toujours la préférence pour cet usage, si elle n'était généralement bien plus chère que celle formée dans les fourneaux à coke ; mais cette importance, attribuée à la qualité de la fonte, suppose que le combustible avec lequel le métal se trouvera en contact, dans le cours des opérations de (1) 'Voir:pour la première partie du mémoire, la page 259.
Tome XII, 1837.
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