Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER 476 économie réelle sur le combustible (i Générale-
ment l'air est chauffé à une assez faible température : à leenigsbronn (Wurtemberg ), c'était, 1835, à 1500 c. ; dans les usines de Bade, seulement de 100 à 1100 ou i2o° c. ; mais cela tient, m'a-t-on dit , à l'imperfection de l'appareil dont
on se sert, et qui consiste en un serpentin en fonte, qui n'est chauffé que par la flamme s'échappant librement du foyer, et au milieu de l'air extérieur qui est entraîné avec elle dans la
cheminée. On dit qu'il vaudrait beaucoup mieux, pour l'affinage, projeter de l'air plus chaud. Au reste, on avait commencé (août 1837) des con-.' structions pour remplacer tous les anciens feux par un nouveau système , ou fourneau dit gliihofen dont nous donnerons plus tard une description détaillée et complète , à l'aide de dessins. Qu'il nous suffise de dire , pour l'instant, que l'on attribue à l'emploi de l'air chauffé une économie de charbon très-notable. En effet, la consommation , 'pour ioo liv. de Bade (5o kir), étant , à l'air froid, de 20 à 22 ou 24 pieds cubes de char-
bon, suivant sa qualité, a été généralement réduite à 15 ou 16', de Même que dans l'usine de Schaffouse, par le fait seul de l'échauffement de l'air. Dans les forges du Bas-Rhin, à Zinsvviller, , on est également très-satisfait de l'air chauffé pour raffinage de la fonte, comme pour sa production (1) 11 est digne de remarque que l'emploi de l'air chauffé,
auquel on suppose un pouvoir plus comburant, n'a pas
fait augmenter le déchet sur la fonte, clans l'affinage on a reconnu, au contraire, aux forges. du Bas-Rhin, une
augmentation dans le rendu de 3 a 4 p. 100, mais sans kt:Moi-oie sensible de éharhon.
ET AVENIR DES FORGES.
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dans le haut-fourneau. L'appareil de chauffage est très-simple, et consiste en un tuyau en fonte, recourbé trois Ibis, et s'étendant verticalement dans une caisse , aussi en fonte, où monte la
flamme, et celle-ci se rend ensuite dans la cheminée. On a élevé les soufflets à 8 pieds environ au-dessus du sol , et c'est h cette hauteur que l'air froid entre dans l'appareil ; il en sort à une température de ioo à 125° C., mesurée à la tuyère. Le seul inconvénient que l'on trouve à cette disposition , c'est que la surface du tuyau d'échauffement , vers le coude inférieur, le plus rapproché
du feu, se recouvre promptement d'une couche assez épaisse de matières fusibles , de cendres et silicates fondus ensemble, qu'on a beaucoup de peine à en détacher, et qui rendent lc chauffage plus difficile et fort imparfait. De l'emploi de deux avères divergentes dans les feux d'affinerie (1).
On a imaginé (2) et employé, pour introduire b) Des dem, rair clans les foyers d'affinerie anciens , cieux tuyères dive, tuyères au lieu d'une seule; elles sont un peu gent". courbes, et placées d'un niême côté à peu de distance l'une de l'autre ; les deux jets d'air s'écartent , en divergeant au sortir des °tuyères , de
sorte que le vent peut s'étendre horizontalement On trouve dans les Annales des mines (3° série, de l'emploi de deux tom. VII, pag. 183 ), tuyères placées sur les parois. latérales et opposées des creusets d'affinerie
ici la disposition est toute différente.
Je crois que c'est M. Gauthier, maître de forges,
possédant beaucoup d'usines. à fer, dans 11 Chanipagné el la Franche-Comté.