Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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ÉTAT DÉ ÉÀ.
FER,
On attribue ce résultat, cette diminution dam la quantité dit >charbon consommé, à la concentration de la chaleur dans le foyer, et à l'irradiation produite par la voûte, lorsqu'elle est chauffée convenablement; ce qui a lieu bien promptement quand le travail est continu. il y a, toutefois, quelques inconvénients attachés à l'usage des voûtes qui reCouvrent les feux d'affinerie ; peut-être- parviendra-t-on à les faire disparaître, ou à eh atténuer le résultat : d'abord
on remarque, et les affineurs s'en plaignent en Champagne, que ces ouvriers souffrent plus de
la chaleur du foyer, que dans les forges anciennes ; ensuite il paraît qu'il retombe dans
le foyer, et par l'effet de la résistance qu'oppose la voûte à l'ascension directe des flammes et furnées, des mélanges de cendres et de substances terreuses, qui ne se liquéfient pas complétement et qui s'interposent dans le fer, de Manière à le rendre pailleux, ce qui nuit à sa qualité : cela de-. vient surtout plus fâcheux pour les fers dits de roche, que l'on fabriqué cependant actuellement dans ces foyers recouverts d'une voûte, pour. obtenir l'économie de charbon qui résulte de cette disposition et que le haut prix du combustible végétal dans les départements de la Haute-Marne,
ET AVENIR DES FORGES.
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.De l'emploi d'une sole à chauffer la,fonte avant dé l'introduire dans le creuset d'enage.
Il était assez facile d'imaginer qu'un échauffe-
nécessaire, pour opérer dans le creuset la liguéfanion de la charge ; l'avantage devait être notable, en se ménageant, ainsi qu'on le fait toujours , le moyen de produire cet échauffement Sans consommer de combustible pour cet objet ; or l'emploi des flammes perdues des feux d'affinerie, convient très-bien, et peut être facilement appliqué à produire ce résultat; elles sont même capables de produire bien plus de chaleur qu'il n'en faut, pour cela, ainsi qu'on le verra par la suite ( On devait craindre toutefois, qu'en affinant de -la fonte préalablement échauffée par la flamme perdue, et suivant la méthode all emande, qui n'admet, comme on sait, qu'un seul foyer pour la formation de la loupe et pour l'étirage du fer en barres, la fu-
Sion de la fonte se trouvant terminée (complète)) bien pl us tôt qu'à l'ordinaire, il ne fut plus possible de trouver le temps nécessaire pour forger les bar-
de la Haute-Saône, etc., ne permet pas de né-
res provenant de chaque loupe ; c'est en effet ce
gliger.
qui aurait lieu si l'on n'employait pas le même four, ou d'autres qui reçoivent successivement la même
flamme, pour réchauffer les barres d'une finerie avec four à réchauffer et appai.eil pour se proCurer de l'air chaud, et qu'on appelle glithofen , qui est emp oyé à Laufen , près de Schaffouse , et que j'ai trouvé en &instruction à Ilausen et à Albrück. J'en dontiel'al 'Incessamment les dessins avec une explication détaillée.
d)nesrotirs ou
.ment préalable de la fonte, et en le portant jus- soles à échauffer qu'au rouge, devait diminuer la durée du temps 1:hal= let àferré.-
(1) La fonte doit être mise sous la forme de prismes courts ou gueusets , afin qu'on puisse la placer dans le four de préparation, et la faire passer ensuite, et toute mime dans le creuset d'affinage.