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Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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ET AVENIR 15Es FORGES.

Considérations sur le puddlage des fontes, et les moyens

fières, incorporer les agents solides croxidation dans le métal à affiner, et`rendre les réactions plus faciles, plus rapides et plus complètes.

d'améliorer la qualité du fer, dans le cours de cette opération.

Considérations sur lo puddlage.

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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER

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Nous avons dit que la conversion de la fonte en fer malléable ne réussissait que médioCrement, ou du moins n'était pratiquée avec avantage, dans

le fourneau à réverbère, que sur de la fonte qui ne restait pas longtemps liquide sur la sole, telle qu'est la fonte blanche, ou truitée blanche (1), et surtout le fine métal. Les fontes grises, au coke, sont les plus désavantageuses sous ce rapport, raison de la tenaci té avec laquelle elles retiennent

le carbone, et demeurent liquides dans le fourneau.

C'est, en effet, lorsque les fontes ou le fine métal sont maintenus à l'état pâteux, ou en grum eaux, que les divers agents d'oxi da Lion, soit l'oxy-

gène libre contenu dans le courant d'air qui se répand sur la sole, soit roxide de fer qui se forme, soit enfin les scories riches ou battitures qu'on y projette, exercent le plus efficacement leur action (2) : on peut alors malaxer les ma(I) Toutefois les fontes au coke de cette espèce ne donneraient , par le puddlage immédiat, que de très-mauvais fer, et il est nécessaire de les convertir en fine métal. (2) 11 y a, suivant M. Karsten (Manuel de , etc.

tom. III, pag. 173, de la traduction, 2' édition ), des différences entre les fontes soumises au puddlage, qui

exigent ou permettent d'employer de préférence les uns ou les autres de ces agents Les fontes qui demeurent longtemps,clans le fourneau, sans devenir bien liquides, c'està-dire celles qui restent pâteuses , peuvent être affinées uniquement par le courant d'air, tandis que celles qui de-

viennent parfaitement liquides ne peuvent s'affiner par

-

Pour expliquer les différentes circonstances, les phénomènes successifs que l'on observe dans l'affi-

nage de la fonte, et qui se manifestent à l'oeil, lorsqu'on opère dans le fourneau à réverbère ; en-

fin, et principalement pour se diriger dans les essais et les différentes Modifications que l'on pourrait être tenté de faire éprouver à la conduite des opérations, dans un but de perfectionnement, il ne faut pas Oublier ce fait, qui a toute la généralité d'un principe, savoir que la purification des fontes ou du fine métal , c'est-à-dire la séparation

des substances nuisibles au fer, d'où dépend la qualité du fer fini, ne peut jamais s'effectuer que

pendant qu'il y reste une certaine quantité de carbone combinée, qui est indispensable pour maintenir la matière à purifier dans un état de demi-fluidité ou de mollesse, hors duquel toute réaction est à peu près nulle, et la purification est arrêtée. C'est pour cela que le fine métal trop fortement affiné ( trop décarburé) ne donne pas généralement de bon fer. Un procédé a été imaginé ,- en Bavière, et mis Du procédé Saen usage dans quelques usines, et non sans succès, varois

pour améliorer la qualité du fer, au moyen de ri

aré édi ju'rf ee

l'addition de certaines substances, au métal, peu- puddlé.

dant le puddlage; c'est principalement sur les fontes produites avec le charbon de bois qu'il a été pratiqué, et c'est à ce cas que se rapportent l'action directe de l'air; on est obligé de les traiter par les scories douces, dont l'oxygène ne peut agir que sur Le carbone renfermé dans le métal. »

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